Un plan de redéploiement et d'investissement dans les régions du sud du pays sera "incessamment" mis en oeuvre par la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA), a indiqué, lundi à Constantine, le président de cette organisation, M. Habib Yousfi. S'exprimant au cours de la cérémonie d'installation du président du bureau de Constantine de la CGEA, M. Amari Amirouche, le président de cette organisation a souligné que l'investissement dans le sud algérien constitue (à) une "urgence de premier degré". Faisant part des potentialités humaines et matérielles dont dispose Constantine, le responsable qui a également présidé une séance de débat avec les opérateurs économiques de l'Est du pays, a appelé les présents à investir dans le sud du pays en créant des emplois et des richesses sur ce terrain demeuré vierge pour diverses raisons "objectives et autres supposées". La CGEA actuellement présente dans 38 wilayas oeuvrera pour ouvrir des relais (bureaux) dans les wilayas de Naâma, de Tindouf et de Béchar, entre autres, a encore souligné le même responsable qui a par ailleurs insisté sur le rôle de l'université dans la création d'une interactivité entre les jeunes et les opérateurs économiques. S'étalant sur les contraintes rencontrées sur le terrain par les opérateurs économiques notamment les gérants de PME créées dans le cadre des différents dispositifs de soutien à l'emploi, la vice-présidente de la CGEA, Mme Saïda Neghza a appelé, de son côté, à "multiplier les efforts pour venir à bout des difficultés imposées par l'environnement administratif". Elle a considéré que les entreprises privées algériennes, "quel que soient leur statut ou leur stature" sont capables de relever tous les défis pourvu qu'elles soient considérées à leur juste valeur". Elle a également a estimé que des "centaines d'entreprises" affiliées à la CGEA sont "sur le point de mettre la clé sous le paillasson" faute de plan de charge. Elle a appelé, dans ce contexte, à "l'exécution des décisions du président de la République, notamment celle relative à l'octroi de 20% des marchés publics aux PME afin de leur permettre de décoller et ne pas être sacrifiées sur l'autel d'intérêts restreints".