“L'environnement politique et économique par sa visibilité réduite entrave l'épanouissement de l'entreprise algérienne et la contraint à une forme de gestion précaire et rudimentaire, qui atrophie ses aspirations à la performance et ses possibilités de concurrencer les entreprises européennes”, affirme Mme Neghza Saïda, vice-présidente de la CGEA. Le constat, amer, de la présidente du bureau d'Alger ne s'arrête pas là. Elle évoque, dans la contribution qu'elle a fait parvenir à la rédaction, “les désagréments de l'administration et des banques nationales qui s'obstinent, malgré tous les changements qui s'opèrent à travers le monde, à demeurer une administration financière qui prête aux riches et surtout aux privilégiés, alors que leur vocation économique est de soutenir les créations de richesses et les entreprises performantes”. La philosophie de la CGEA, explique Mme Neghza Saïda, “est centrée sur la politique de partenariat avec les organisations patronales du pourtour méditerranéen, pour enrichir l'expérience de l'entreprise algérienne et permettre un transfert de technologie et de savoir-faire”. Du coup, la CGEA entretient des relations de coopération diversifiées avec des organisations patronales européennes. Au plan national, la CGEA ne cesse d'encourager les entreprises algériennes à se constituer en groupement de réalisations et conjuguer leurs moyens et leur savoir-faire, afin de pouvoir faire face aux projets importants de développement. Synthèse R. E.