L'ambassadeur de la France à Alger, M. André Parant, a affirmé mardi à Constantine que l'intervention militaire française au Mali était dictée par ''l'urgence d'agir'', précisant que ''la solution politique s'impose actuellement'' pour restaurer le calme dans ce pays. S'exprimant au cours d'une conférence de presse organisée en début de soirée à l'institut français de Constantine (IFC), M. Parant, répondant à la question d'un journaliste, a souligné que la France était ''le seul pays en mesure d'empêcher que Bamako ne tombe dans les mains d'AQMI (Al-Qaida au Maghreb islamique, ndlr)", précisant qu'à l'époque de la décision d'intervenir militairement, ''il n'y avait pas d'autre alternative''. Rappelant l'expérience algérienne dans la lutte contre le terrorisme, l'ambassadeur a indiqué que la France et l'Algérie oeuvraient à se concerter ''en continu'' sur la question malienne, soulignant que la solution politique devant mettre fin aux souffrances des Maliens se fait en ''concertation avec la communauté internationale''. L'ambassadeur français a déclaré, d'autre part, que la France a ''engagé une réflexion'' quant à l'armement de l'opposition syrienne, avouant que pour l'instant, ''la proposition n'a pas obtenu le consensus des parlementaires européens''.