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Concertation pour l'élaboration des contours de l'intervention
Publié dans La Nouvelle République le 24 - 10 - 2012

Depuis le coup d'état survenu le 22 mars dernier à Bamako, et l'amputation du Mali de sa partie Nord sous domination depuis, des groupes armés et des terroristes, le Mali occupe l'actualité régionale et internationale sur les plans politique, diplomatique et sécuritaire.
Si la Cédeao a été appelé à temporiser devant l'absence de l'aval onusien, son intervention militaire au Mali pour soutenir Bamako dans sa reprise de la partie Nord du Pays, depuis le 12 octobre dernier, la voie du traitement de la crise malienne est définis. La résolution onusienne adoptée en cette date par le conseil de sécurité porte sur deux lignes directrices, à savoir politique et militaire pour le règlement de la crise malienne. La résolution 20-71 reflète le consensus des concertations entre membres du conseil de sécurité, Bamako, les pays du Champ, la Cédeao et l'Union africaine depuis l'avènement de la crise malienne. Aussi la réunion tenue le 19 octobre à Bamako, quelques jours après l'adoption de la 20-71 accordant un délai de 45jours pour une intervention militaire au Mali, les présents à Bamako se sont concerter pour définir les lignes directrices devant permettre la traduction de la résolution 20-71 sur les plans politique et militaire. La sauvegarde de l'intégrité territoriale du Mali, par le soutien d'un processus politique inter-maliens et l'intervention militaire devant soutenir Bamako dans son recouvrement du nord malien et la lutte contre les groupes terroristes. Ce qui a été au centre de l'approche globale dégagée au cours de la réunion de Bamako ainsi que le document élaboré par l'Union africaine sur la crise malienne. Si tout le monde s'accorde à souligner que la voie adoptée par l'ensemble des acteurs régionaux et internationaux pour le règlement de la crise malienne est la traduction d'un consensus, bon nombre d'observateurs craignent de voire l'inscription de la crise et de son traitement dans la durée avoir de l'impact sur ce consensus. Les réunions qui se bousculent et se succèdent sur les plans bilatéral, régional et international entre acteurs politiques et responsables militaires se penchent à peaufiner les mécanismes et les contours du rôle politique et militaire d'acteurs internationaux de part et d'autres. Ceci étant le peuple malien soucieux de peser par son rôle premier en matière de la crise que vit le Mali depuis le 22 mars dernier, est appeler à relever nombre de défis. La consolidation à divers niveaux du front intérieur de la société malienne passe inéluctablement par l'inscription des priorités à prendre en compte pour dépasser la crise politico-sécuritaire qui secoue le Mali. La stabilité des institutions politiques maliennes via un processus politique rassembleur sera de mise pour recouvrir le nord du Mali et le libérer des groupes terroristes. Ce qui passe essentiellement par une feuille de route malienne à même de répondre aux besoins socio-économiques des maliens avec aussi le soutien de partenaires régionaux et internationaux. S'agissant du Nord malien, les 45 jours de délai pour l'intervention militaire accordés dans la résolution onusienne sont consacrés à l'élaboration à la définition de la mission, du mécanisme et des moyens militaires de l'intervention de la force au Nord Mali. Le séminaire informel réunissant lundi et mardi derniers de hauts fonctionnaires de la Défense des Etats Unis et de la France, à Paris, a porté sur la crise malienne et sur la question du terrorisme dans la région du Sahel. Aussi la rencontre de Paris, intervient notons-le quelques jours après celle tenue à Washington sur le dialogue stratégique entre Alger et les Etats Unis. Ceci étant, si tout le monde s'accorde à souligner que c'est une force africaine qui est appelée à intervenir au nord du Mali, qu'en sera du rôle des acteurs extra-régionaux exactement ? Ceci d'autant plus que les expériences passées, notamment en Afghanistan et l'opposition de l'opinion africaine de voir les soldats occidentaux frôler la terre africaine est irréversible. Il est à rappeler qu'une force militaire composée de quelque 3.000 soldats de pays membres de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) est en préparation, avec l'aval de l'Onu et le soutien logistique de pays tels que la France et les Etats-Unis. S'agissant d'informations de presse faisant état d'un envoi en cours de drones dans la région, le démenti du ministère de la défense française indique « on a toujours évoqué une éventuelle mise à disposition de drones sur les bases françaises de la région » et de préciser « mais il n'y a rien pour l'instant ». De son côté le chef de la diplomatie française « il n'y a pas de matériel, que ce soit au sol ou en l'air, qui est actuellement mis en place spécifiquement » et de souligner que son pays joue un rôle de « facilitateur » sans de plus ample informations.

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