OUZOU - Un centre de traitement des déchets d'activités de soins à risques infectieux (Dasri), produits par le Centre hospitalo-universitaire Nedir Mohamed de Tizi-Ouzou, sera mis en service ''début mai prochain'', a indiqué mardi le directeur général de cet établissement hospitalier. Cette installation technique entrera en exploitation, dès l'achèvement de son branchement en électricité'', a assuré le Pr Ziri Abbès, en faisant remarquer que ce centre ''aurait pu être opérationnel bien avant, n'étaient les problèmes rencontrés quant à son alimentation en eau et en énergie électrique''. Implanté au Centre d'enfouissement technique d'Oued Falli, banlieue ouest de la ville de Tizi-Ouzou, ce centre a nécessité pour sa concrétisation une enveloppe globale de 130 millions de Da, dont une facture de 112 millions de DA, consacrée pour l'acquisition de deux banaliseurs, dotés d'une capacité jumelée de traitement de 4400 kg de déchets hospitaliers/jour. ''Cette capacité dépasse largement le volume moyen de déchets générés par le Chu, estimé actuellement à 600kg /jour'', a observé M. Ziri, qui n'exclut pas la possibilité de rentabiliser davantage l'exploitation de cet équipement par l'initiation de conventions avec d'autres structures de santé pour le traitement de leurs déchets de soins. Jusque-là le Chu procédait , selon son responsable , à l'élimination de ses ''Dasri'' au moyen de deux incinérateurs conventionnels , implantés dans le périmètre de son unité du Bellaoua , surplombant la ville de Tizi- Ouzou , avant le transfert de ces deux installations vers le CET de Oued Falli, suite à l'opposition de riverains pour de " supposées nuisances environnementales'', a rappelé le Dg du Chu , en relevant que ''cet état de fait a été à l'origine de la constitution d'un stock énorme de déchets hospitaliers , ayant nécessité pour leur neutralisation de faire appel aux services d'une entreprise spécialisée implantée à Si Mustapha ( Boumerdès) ''. ''Le coût onéreux de cette prestation, facturée à 180 DA le kg traité, nous a contraint à l'acquisition de ces banaliseurs, pièces maîtresses de ce centre de traitement, a fait remarquer M. Ziri, en assurant que ce nouveau procédé de traitement des déchets au moyen de baliseurs ''est apte à neutraliser complètement les germes, sans dégager de fumée, ni sécréter de liquide''.