six (56) journalistes ont été tués depuis janvier dans 23 pays, a affirmé mercredi à Genève l'organisation PEC (Presse Emblème Campagne). Moins de journalistes ont été tués au cours du premier semestre 2013 par rapport à la même période de 2012, mais ils sont nombreux à être victimes d'enlèvements, selon l'organisation PEC. L'an dernier, 75 journalistes avaient été tués en six mois. La victime la plus récente a été recensée en Egypte lors des manifestations contre le pouvoir en place. En outre, la pratique des enlèvements est devenue courante en Syrie, comme dans les années 2003 à 2006 en Irak. Au moins sept journalistes étrangers sont actuellement détenus ou disparus en Syrie, rappelle la PEC citant "Edouard Elias (France, depuis le 6 juin), Armin Wertz (Allemagne, depuis le 5 mai), Domenico Quirico (Italie, depuis le 9 avril), James Foley (Etats-Unis, depuis le 22 novembre 2012), Austin Tice (Etats-Unis, depuis le 13 août 2012) et Bashar Fahmi Al-Kadumi (Palestine, depuis le 20 août 2012). D'autres journalistes ont été kidnappés récemment au Honduras et au Yémen. Selon le décompte de l'ONG, depuis le début de l'année, le Pakistan est le pays le plus dangereux, avec 10 victimes, devant la Syrie (8 tués). La Somalie et le Brésil suivent au 3e rang avec cinq tués chacun.