Quelque 141 journalistes ont été tués au cours de l'année 2012 dans 29 pays, a indiqué un communiqué publié jeudi par l'association "PEC" (Press Emblem Campaign) qui milite pour la protection des journalistes. Depuis janvier 2008, le nombre de journalistes tués s'est élevé à 571, soit une moyenne annuelle de 114, ou deux tués par semaine. Le plus grand nombre des journalistes tués dans le monde à été enregistré selon cette ONG basée à Genève, en Syrie, avec au moins 37 journalistes, dont 13 travaillant pour des médias étrangers, alors que quatre autres sont portés disparus ou considérés comme prisonniers. Un journaliste américain, James Foley, a été enlevé depuis le 22 novembre dernier dans le nord de la Syrie. En outre, 19 journalistes ont été tués en Somalie où la situation s'est fortement détériorée. Douze autres au Pakistan, onze au Mexique, onze au Brésil et six journalistes tués au Honduras. Ce nombre "record" de journalistes tués dans le monde est en hausse de 31% par rapport à 2011, où 106 journalistes avaient été tués, selon l'association. Selon une autre organisation, le CPJ (Comité pour la protection des journalistes), basée à New-York, au moins 67 journalistes ont été tués en 2012. L'Institut international de la presse (IPI), basé à Vienne, a recensé 119 journalistes tués en 2012.