Le président du Front de la justice et du développement (FJD), Abdallah Djaballah, a indiqué lundi à Alger que son parti s'intéressait à l'élection présidentielle de 2014 sans pour autant se prononcer sur sa participation ou non à l'échéance. Le conseil consultatif du FJD avait "indiqué lors de sa session ordinaire, vendredi dernier, que la formation politique s'intéressait à la prochaine élection présidentielle" et décidé de se réunir durant le mois de Ramadhan pour arrêter sa position à l'égard de ce rendez-vous électoral, a précisé M. Djaballah lors d'une conférence de presse. Le conseil consultatif a décidé de poursuivre la structuration du FJD à travers le territoire national, de mettre en place des représentations dans toutes les wilayas du pays en prévision de la prochaine élection et d'entamer des consultations avec la classe politique concernée, a-t-il souligné. Interrogé sur son intention de se présenter ou non à la présidentielle de 2014, M. Djaballah a précisé qu'il sera candidat "si le conseil consultatif du front le lui demande". Rappelant que c'est la base du parti à l'époque qui avait "insisté" pour qu'il se présente aux élections de 1999 et de 2004 alors qu'il ne voulait pas le faire, il a souligné au sujet de l'élection de 2014 que si le conseil consultatif et les militants du FJD le désignaient comme candidat, "il se présentera" à la présidentielle. Concernant la révision de la Constitution, le président du Front de la justice et du développement a estimé que le texte actuel "comprend plusieurs lacunes voulues", précisant avoir proposé récemment un projet de Constitution "intégré" en adéquation avec les exigences de la société.