Quatorze sites historiques et archéologiques, d'anciens ouvrages et des bâtisses, situés à Alger, Batna, Bouira, Tissemsilt et Illizi ont été classés sur la liste des biens culturels en Algérie, selon des arrêtés ministériels publiés dans le dernier Journal Officiel, daté du 18 juillet 2013. Parmi les monuments et bâtisses de la capitale nouvellement classés figurent les galeries algériennes, bâtisse néo-mauresque construite en 1900 et abritant depuis 2007 le musée d'Art moderne et contemporain (MaMa), la Basilique Notre Dame d'Afrique (Bologhine), l'ex-grand séminaire de Kouba ainsi que le monument "Bordj Mers Ed Debane El Djadid" à Raïs Hamidou. Des sites archéologique et des ouvrages comme "L'antique Rusguniae" (commune d'El Marsa, ex Jean Bart, Alger), l'aqueduc de Hydra et "Djenane Raïs Hamidou" à El Biar ont aussi été classés aux côtés de ceux de "Ain Sfa", "Aïn Torkia", "Taza" (Tissemsilt), "Chemora" à Batna, "Tihodaine" et "Tin Ziren" à Illizi, et du mausolée de "Ghorfet Ouled Slama" à Bouira. Ces arrêtés stipulent que "l'occupation, l'utilisation et l'exploitation" des monuments, bâtisses et ouvrages classés doit "s'adapter aux exigences de la conservation" des bien culturels. Ces exigences concernent, notamment, "les réseaux en eau potable, d'assainissement des eaux et d'électricité", le "droit d'accès au public" et les aménagements dans les édifices qui doivent "être compatibles avec la nature du bien culturel". Les arrêtés ministériels interdisent, en outre, "toute construction nouvelle" ou "destruction" pouvant altérer ces biens, tout en rappelant l'obligation des propriétaires et affectataires d'en "respecter les valeurs architecturale, artistique et historique". Les obligations, "à la charge des occupants", de ces sites archéologiques et de leurs zones de protection et de mise en valeur sont déjà fixées par décret exécutif, rappelle-t-on encore. Plus de 450 sites, monuments et bâtissent ont déjà été classés bien culturels en Algérie et protégés de ce fait par la loi.