Plus de 500 personnes, dont 80 enfants, ont été tuées dans l'attaque présumée aux armes chimiques du 21 août près de Damas, a indiqué samedi l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), alors que l'opposition avait fait état de plus de 1.400 morts. Jusqu'à samedi, "l'OSDH a recensé 502 morts, dont 80 enfants, 137 femmes et des dizaines de rebelles, dans le massacre perpétré par le régime syrien dans les villages de la Ghouta orientale et occidentale" près de Damas. L'ONG a précisé avoir obtenu auprès de médecins "des rapports et témoignages médicaux qui montrent que la plupart des personnes sont mortes après avoir été exposées à des gaz toxiques". L'opposition syrienne et des pays occidentaux accusent le gouvernement de Bachar al-Assad d'avoir tué des centaines de personnes en faisant usage de gaz toxiques le 21 août dans la Ghouta, prés de Damas. Accusations rejetées par les autorités syriennes qui imputent cette attaque aux rebelles. Le président russe Vladimir Poutine a qualifié samedi d'"absurdité totale" les accusations d'utilisation d'armes chimiques par la Syrie, demandant aux Etats-Unis de fournir la preuve que le gouvernement syrien avait utilisé des armes chimiques. Les experts de l'ONU en armes chimiques ont quitté samedi Damas et doivent rendre rapidement compte à Ban Ki-moon, alors que les Etats-Unis et la France se préparent à une frappe contre le gouvernement syrien.