Le président syrien Bachar al-Assad a réfuté être derrière l'attaque chimique du 21 août, rapporte dimanche la chaîne de télévision américaine CBS. Le chef d'Etat syrien "a nié avoir quelque chose à voir dans cette attaque", dans une déclaration à Damas à CBS. Il a réaffirmé qu'"il n'y a pas de preuve qu'il ait utilisé des armes chimiques contre son peuple", selon la même source. Bachar al-Assad a également déclaré "qu'il ne savait pas nécessairement s'il y allait avoir une frappe" en Syrie mais que les Syriens s'y "étaient préparés du mieux qu'ils le pouvaient". Le président des Etats-Unis Barack Obama et son administration ont intensifié leur campagne pour persuader les élus du Congrès, qui font leur rentrée lundi, d'une intervention en Syrie. Plusieurs pays occidentaux, Etats-Unis en tête, accusent le régime syrien d'avoir tué des centaines de personnes aux gaz toxiques le 21 août près de Damas et envisagent de répliquer avec une action militaire limitée. Les autorités syriennes rejettent ces accusations et imputent cette attaque aux rebelles, affirmant que ces derniers ont commis cet acte pour justifier une intervention étrangère dans le pays.