Le ministre délégué auprès du ministre des Finances chargé du Budget, Mohamed Djellab, a affirmé, jeudi à Alger, qu'un train de mesures d'ordre législatif, organisationnel et fiscal, destiné au soutien à l'entreprise pour une meilleure dynamisation du développement économique national, connaîtra prochainement des "avancées importantes". Selon ce responsable, ces avancées toucheront notamment l'élargissement des entreprises cotées en Bourse par l'introduction prochaine de grandes entreprises à l'instar du CPA, Mobilis, la CAAR et Cosider. Cette introduction en Bourse "aura un impact très important en matière de développement du marché financier par le poids de ces sociétés et par la dynamique qu'elles impulseront au marché financier et permettra d'offrir de nouveaux produits d'épargne et d'investissement aux clients", a-t-il souligné lors de la tripartite qui a regroupé le gouvernement avec le patronat et le syndicat. Le ministre a annoncé également la modernisation des systèmes fiscal et budgétaire afin "d'améliorer l'efficience de l'économie nationale", et "l'assouplissement dans un espace sécurisé et conforme aux intérêts de l'économie nationale de l'utilisation du Credoc dans le commerce extérieur". Les nouvelles mesures portent, en outre, sur l'intervention des autres banques publiques dans l'accompagnement des activités connexes à l'activité agricole et la mise en œuvre de nouvelles mesures fiscales et législatives destinées à la protection de la production nationale pour "une meilleure régulation du marché". M. Djellab a indiqué également qu'une évolution du rôle du Fonds national d'investissement (FNI) dans l'accompagnement des investissements issus du partenariat public-privé est en cours d'étude. Le ministre chargé du Budget a annoncé, par ailleurs, "un développement plus fort du maillage du réseau bancaire" en terme de couverture du territoire national et ce, a-t-il précisé, "par des dispositions légales". L'Algérie se positionne à la première place dans le pourtour méditerranéen en matière de pression fiscale dont le taux est de 20% alors qu'il est de 23% au Maroc, 22 % en Tunisie et de 24 à 44% dans le reste des pays de la région, s'est-il encore félicité.