Le projet de circulaire pour l'amélioration du service public dans le secteur de l'éducation nationale a été soumis dimanche à la concertation des différents acteurs concernés. Ce projet s'articule autour de quatre axes liés à la réception, l'allègement des dossiers des élèves et des fonctionnaires, la prise en charge des doléances des parents d'élèves et l'introduction des nouvelles technologies de l'information et de la communication dans le secteur. Le ministère de l'Education nationale a soumis, via une visioconférence organisée au siège du ministère à Alger, le projet de circulaire pour l'amélioration du service public à l'appréciation des différents directeurs et inspecteurs du secteur, afin de recueillir leurs propositions. Ce document intervient conformément à l'instruction du Premier ministre datée du 20 octobre 2013, relative à la prise de nouvelles mesures pour l'amélioration du service public dans tous les secteurs. En marge de cette conférence, le ministre de l'Education nationale, Abdellatif Baba Ahmed, a indiqué que "l'absence de dialogue et l'ignorance des textes est à l'origine du problème de l'altération de la qualité du service public". Le ministre a précisé que les nouvelles mesures contenues dans le projet de circulaire "visent à réduire, voire éliminer les souffrances des citoyens face à la bureaucratie, notamment en ce qui concerne la constitution des dossiers administratifs". A ce propos, il a considéré "illogique" le fait de demander à 8 millions d'élèves de reconstituer leur dossier en chaque début d'année, exhortant les directeurs des établissements scolaires de se contenter des "pièces obligatoires" comme il sera stipulé dans la circulaire. Le projet de circulaire qui sera publié officiellement le 30 novembre conformément aux délais impartis par l'instruction du Premier ministre, a été élaboré par un groupe de travail installé à cet effet, sur la base des propositions des directeurs de l'éducation, des inspecteurs et chefs d'établissements scolaires. Les intervenants ont mis l'accent sur la nécessité du suivi et de l'évaluation dans la mise en œuvre de ces mesures. La formation des personnels à tous les niveaux, les échanges d'expériences entre les différents responsables, le respect de la déontologie et surtout le respect des délais de l'application de toutes ces recommandations ont été également soulignés par les participants.