L'Algérie enregistre entre 2,5 et 3,5 cas de cancer du trophoblaste sur 1.000 naissances vivantes, ont indiqué des spécialistes dimanche à Alger. Le cancer du trophoblaste (couche cellulaire continue formée de fibroblastes qui limite l'œuf devenu blastocyste au 6e jour après la fécondation) est l'un des plus rares qui peuvent toucher la femme et perturbe le développement normal du fœtus. Il touche entre 1 et 3 cas pour 1.000 naissances vivantes dans les pays développés, selon les spécialistes belges et français participant aux 9èmes journées de gynécologie obstétrique et de médecine de reproduction qui ont souligné sa propagation dans les pays en voie de développement, en raison de facteurs génétiques et environnementaux. Le chef du service de gynécologie obstétrique à l'hôpital militaire Mohamed Seghir Nekkache d'Ain Naadja, Rachid Chaibi a affirmé que le cancer du trophoblaste est curable lorsqu'il est diagnostiqué et pris en charge de façon précoce. Le spécialiste a appelé au dépistage précoce de ce type de cancer chez la femme enceinte, à travers des analyses médicales simples et un bon suivi de la grossesse pour éviter toute complication. Les participants à cette rencontre de deux jours ont évoqué la façon de prendre en charge les problèmes d'infertilité et la procréation médicalement assistée, pour permettre aux couples mariés qui souffrent de ce problème d'avoir des enfants. Ces journées s'inscrivent dans le cadre de la formation médicale continue et de l'échange d'expériences entre les spécialistes algériens et étrangers.