Le président du parti El Karama, Mohamed Benhamou, a annoncé, samedi à Tlemcen, son intention de se présenter à la prochaine élection présidentielle de 2014. Mohamed Benhamou a expliqué, au cours d'une conférence de presse, tenue au siège de son parti, que le comité central d'El Karama, lors de sa dernière session, lui a accordé sa confiance pour qu'il se présente au scrutin présidentiel. Il a estimé que "Il n'y a point de place pour les lièvres lors de ce rendez-vous électoral". Le président d'El Karama a relevé que les militants de son parti ont opté pour le slogan "Ni partisans, ni opposants" et que leurs actions se basent sur le travail de proximité en allant en direction des couches populaires. Ces militants sont également convaincus du principe de l'alternance du pouvoir par la voie pacifique et civilisationnelle. Concernant la position de son parti au sujet d'une candidature du président de la République pour un 4ème mandat, Mohamed Benhamou a rappelé que M. Abdelaziz Bouteflika a réussi à instaurer la paix et la stabilité, la réconciliation nationale, à régler le problème de l'endettement et à soutenir le processus de développement. "M. Bouteflika a le droit de présenter une nouvelle fois sa candidature et à poursuivre son action à la tête de l'Etat algérien, si le peuple lui renouvelle sa confiance, en dépit des rumeurs concernant son état de santé", a-t-il souligné. Par ailleurs, Mohamed Benhamou s'attend à une prochaine révision de la constitution pour prévoir le poste de vice-président, "une démarche qui sera un important acquis car ce nouveau poste comblera un vide politique et constitutionnel en cas d'empêchement du président", a-t-il précisé. Concernant les visites du Premier ministre dans différentes régions du pays, le président d'El Karama a indiqué que "ces visites d'inspection s'inscrivent dans le cadre du suivi de la mise en oeuvre du programme présidentiel et qu'elles ne peuvent être considérées comme une campagne électorale prématurée". Sur le programme de son parti, l'interlocuteur a souligné qu'il porte sur "l'investissement sur l'homme, l'exploitation des richesses pérennes comme l'agriculture et la recherche de nouvelles sources de revenus et d'alternatives au pétrole pour assurer la sécurité alimentaire du pays".