Des acteurs et cinéastes algériens participant à la première édition des Journées du court-métrage et du documentaire, ont appelé samedi à Mostaganem à intensifier et diversifier la production de courts-métrages et documentaires pour enrichir le fonds cinématographique et attirer le public. Le réalisateur Ghaouti Bendedouche a insisté sur l'encouragement de ce genre de manifestations, à travers toutes les wilayas, et à multiplier les ateliers de formation de jeunes créateurs dans le domaine de l'audiovisuel pour la production de longs et courts-métrages et des documentaires sur des divers sujets. Il a estimé que le cinquantenaire de l'Indépendance et le 58ème anniversaire du déclenchement de la glorieuse guerre de Libération «constituent une occasion pour les réalisateurs de traiter de faits et événements historiques non encore abordés et de témoignages vivants de moudjahidine et les produire en films et en documentaires pour les générations futures.» Pour la comédienne Aïda Kechoud «il est encore temps, après 50 ans d'indépendance, de valoriser davantage la lutte contre l'occupation française dans des œuvres cinématographiques et documentaires pour glorifier les héros de l'Algérie et constituer une archive de l'Histoire des chouhada et des moudjahidine». Elle a ajouté que les responsables du secteur de la culture doivent ouvrir les portes devant les jeunes créateurs et amateurs de l'audiovisuel et les soutenir financièrement et à travers des sessions de formation, dans le but de relancer la production cinématographique en Algérie. Le comédien humoriste Salah Aougrout, surnommé «Souilah», a appelé à la réouverture des salles de cinéma pour attirer le grand public et encourager la production d'œuvres cinématographiques. Au moins 22 œuvres, soit 16 courts-métrages et six documentaires et 10 œuvres étrangères, sont en lice durant ces Journées du court-métrage et du documentaire, organisé du 1 au 6 novembre dans le cadre de la célébration du 50e anniversaire de l'Indépendance et le 58e du déclenchement de la guerre de Libération nationale. Les 10 œuvres étrangères sont produites au Maroc, en France, en Allemagne, en Tunisie, au Burkina Faso, en Irak, en Syrie, en Egypte et aux Emirats arabes unis.