De nouvelles unités de sécurité seront prochainement créées dans les cités programmées pour accueillir les familles qui seront relogées cette année afin de ne pas rééditer les conditions dans lesquelles se sont déroulées les dernières opérations de relogement ayant conduit à des altercations entre les habitants des cités, a indiqué, mercredi à Alger, le commandant du groupement territorial de la gendarmerie nationale. A l'occasion de la présentation d'un exposé sur les activités des unités des groupements territoriaux de la gendarmerie nationale d'Alger pour l'année 2013, le colonel Belksir a fait état de la création de 4 groupements territoriaux de la gendarmerie nationale et d'une brigade de sécurité et d'intervention au niveau de la cité des 684 logements à Erramdania Eucalyptus (Baraki), la cité des 686 logements de la commune de Hraoua (Rouïba), la cité Chainba dans la commune de Ouled Chbel (Birtouta) et la cité Sidi Slimane à Douira (Draria). Ces unités seront opérationnelles lors des opérations de relogement afin de garantir l'ordre de ces nouvelles cités. Concernant les causes des échauffourées ayant éclatées entre les habitants de ces nouvelles cités, le colonel Belksir a indiqué que son organisme avait réalisé une étude pour déterminer les causes et trouver les solutions idoines à même de mettre fin à ce phénomène". Le chef de la sécurité publique, le capitaine Mourad Boukerzi a indiqué à propos de cette étude que la principale cause des bagarres entre les habitants relogés des nouvelles cités est le désir de "prendre le leadership" dans ces cités. Les raisons de ces disputes étaient généralement insignifiantes mais qu'elles se développaient en heurts entre clans avec usage d'armes blanches, a-t-il précisé ajoutant que l'absence d'infrastructures publiques tels les écoles, les centres de soins, locaux commerciaux, les moyens de transport, les mosquées et autres infrastructures nécessaires dans ces nouvelles cités ont contribué indirectement au déclenchement de ces bagarres. Le chef de la sécurité publique a affirmé dans ce cadre que "les unités de la gendarmerie nationale ont réussi en 2013 à traiter des affaires de heurts dans deux nouvelles cités l'une à El Melha (Gué de Constantine) et l'autre à Haouch Baraki grâce aux solutions présentées par les auteurs de cette étude. L'étude a proposé, pour mettre fin à ce phénomène, la réalisation d'infrastructures publiques dans les nouvelles agglomérations et la création d'associations d'habitants et de comités de quartiers dans le cadre de la loi en dynamisant l'action de sensibilisation au niveau des écoles et des mosquées, a-t-il ajouté.