La nouvelle association des clubs professionnels de football en Algérie demandera "un statut particulier" pour les clubs des deux ligues 1 et 2, régis actuellement par le code de commerce, lors de la réunion des présidents des clubs, le 9 février, avec le ministre de la jeunesse et des sports (MJS) et le président de la Fédération algérienne de football (FAF), a appris l'APS mardi auprès du coordinateur de cette association, Abdelkrim Medouar. "Ce sera l'une des doléances que nous allons soumettre lors de la prochaine réunion avec le MJS et le président de la FAF. On est actuellement géré par le code de commerce, alors que nous ne sommes pas des sociétés lucratives", a précisé le porte-parole de l'ASO Chlef (L 1, Algérie). 32 clubs ont créé des sociétés sportives par actions (SSPA) après le passage du football algérien au mode professionnel lors de l'été 2010. Pratiquement, toutes ces sociétés sont déficitaires, notent les observateurs. "Vu que nous ne sommes pas des sociétés productives, notre demande est de bénéficier d'un statut particulier. Notre fonctionnement ne peut pas être soumis aux dispositions du code de commerce, alors que nous ne parvenons pas à nous autofinancer", a encore a expliqué Medouar, le premier responsable provisoire de la toute nouvelle association des clubs professionnels. D'autres points seront évoqués par les présidents des clubs lors de leur conclave avec le premier responsable de la tutelle dimanche prochain au Centre technique de la FAF à Sidi Moussa (Alger), a informé Medouar. Il a cité, entre autres, la question des centres d'entraînement promis par les pouvoirs aux 32 clubs des deux Ligues, mais dont les travaux "n'ont toujours pas commencé", le financement "direct ou indirect" de l'Etat au profit des clubs dans le cadre des mesures d'accompagnement du professionnalisme, et "les problèmes rencontrés" avec les Offices publics des wilayas (OPOW), ainsi que "la réhabilitation des présidents des clubs".