Le ministère de la formation et de l'enseignement professionnels et l'Union nationale du personnel de l'Education et de la Formation (UNPEF) ont convenu de maintenir les portes du "dialogue et de la concertation entre les deux parties ouvertes, pour débattre des différentes préoccupations et problèmes des travailleurs du secteur", a affirmé l'UNPEF. Les deux parties ont convenu, lundi, lors d'une rencontre avec le ministre de la formation professionnelle, Nouredine Bedoui, en présence du secrétaire général national du Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (SNAPAP) et le président de l'UNPEF de "maintenir les portes du dialogue et de la concertation constructive ouvertes, en tant que méthode civilisée pour débattre des différentes préoccupations", selon un communiqué de l'union. L'union "a constaté une compréhension, une disposition et une volonté chez le ministre pour aller de l'avant dans la réforme du secteur à tous les niveaux et à appliquer des politiques efficaces", souligne le communiqué, indiquant que l'UNPEF "s'est engagée à présenter une étude thématique exhaustive sur le secteur et à oeuvrer sérieusement à remédier aux différentes insuffisances enregistrées". La rencontre a porté sur la nécessité de "relancer la commission interministérielle de dialogue et de concertation et à étudier les différentes préoccupations soulevées, notamment la révision du statut particulier des travailleurs du secteur et des régimes indemnitaires avec le respect de la spécificité du secteur", a-t-on précisé de même source. La rencontre s'est axée, en outre, sur "une analyse de la situation du secteur, notamment les aspects pédagogiques, les structures de base, l'encadrement et l'amélioration des conditions socioprofessionnelles, dont la promotion des différents corps, le traitement des dysfonctionnements enregistrés dans les statuts particuliers pour relancer un secteur sensible et stratégique, en soulignant la nécessité de former la main d'oeuvre qualifiée". Il a également été question de souligner "la nécessité de remédier aux différentes entraves auxquelles font face les cadres syndicaux et les adhérents à tous les niveaux et dans plusieurs wilayas, où sont relevés des dépassements graves portant atteinte à la liberté d'exercice de l'action syndicale consacrée par la constitution".