Les travaux du colloque international sur "le partenariat universitaire algéro-canadien" ont été sanctionnés, mercredi à Tlemcen, par la signature de plusieurs conventions dans le cadre de la coopération entre des universités algériennes et leurs homologues canadiennes. Paraphées par des recteurs des établissements universitaires, les conventions portent sur plusieurs axes de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, de la formation des formateurs et de l'échange d'expériences sur les méthodologies et programmes d'études de post graduation, selon Mme Mezaache Nacéra, représentante du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Elle a ajouté que les conventions couronnent les liens tissés à l'occasion entre la Conférence nationale des chefs d'établissements d'enseignement supérieur d'Algérie et le Bureau canadien de l'enseignement international, qui est un organisme fédéral. En plus des conventions, les participants ont émis une somme de recommandations pratiques, résumées par le Directeur général de l'enseignement supérieur au ministère de tutelle, le professeur Mustapha Haouchine en trois défis. Le premier concerne l'aspect quantitatif et qualitatif d'un enseignement homogène pour les universités. Le deuxième a trait à un investissement à outrance dans les avantages de partenariat entre universités algériennes et canadiennes et le troisième concerne le développement de l'université algérienne et son ouverture sur le monde socio-économique impliquant une bonne gestion. Le recteur de l'université "Aboubekr Belkaid" de Tlemcen et président du colloque, le professeur Noureddine Ghouali a qualifié cette rencontre de "succès" adoptant une plateforme solide en matière de coopération et de partenariat gagnant pour les deux parties, établissant des mécanismes de mobilité des professeurs et des étudiants chercheurs, créant des réseaux de communication et d'échanges d'expériences entre les universités algériennes et autres canadiennes et françaises. Les travaux de cette rencontre de trois jours ont été marqués par la présentation d'exposés sur le système éducatif dans les deux pays, les méthodes de gestion des établissements de l'enseignement supérieur, les programmes pédagogiques et les projets de recherche. Les ateliers constitués à cette occasion ont traité des opportunités de coopération et de partenariat gagnant-gagnant, des rapports entre l'université et le monde du travail, de l'enseignement des langues et des technologies d'information et de communication (TIC), du management et des méthodes de conformité des normes d'évaluation.