La presse nationale continue de s'intéresser au déroulement de la campagne électorale pour la présidentielle d'avril 2014 avec dans les éditions de samedi différentes appréciations sur son déroulement. Si certains titres soulignent que cette campagne électorale entamée le 23 mars gagne de plus en plus en intensité, d'autres par contre focalisent sur le "peu d'intérêt" des citoyens à l'égard des meetings des candidats à cette présidentielle, prévue le 17 avril prochain. El Yaoum (privé) enregistre ainsi "une plus grande intensité" dans l'animation des meetings au sixème jours de la campagne électorale. El Massae (public), rapporte de son côté que les meetings ont attiré un plus grand nombre de personnes à la fin de la première semaine de la campagne, après un début "timide". Le même quotidien s'attend à ce que la campagne (électorale) gagne en intensité dans les prochains jours du fait de "la compétition grandissante" entre les prétendants (à la magistrature suprême), qui chercheront à gagner les faveurs des électeurs. Dans sa rubrique ''Analyse'', Le Quotidien d'Oran estime que ''la campagne, qui n'est qu'à sa première semaine, montre déjà des signes d'essoufflement et une certaine lassitude commence à prendre corps dans la multiplication des meetings populaires". "Peu d'intérêt chez les Algériens" après une semaine de campagne électorale, relève El Watan (privé) en Une. "L'élection présidentielle du 17 avril prochain n'arrive pas à susciter l'intérêt des Algériens si l'on s'en tient à la faible mobilisation constatée durant la première semaine de la campagne", juge-t-il. El Khabar (privé) note également un "désintérêt populaire" à l'égard des meetings organisés par les différents candidats et leurs représentants dans une campagne électorale qui est "loin d'être une compétition entre les idées et les programmes". El Moudjahid, El Khabar et Echaâb sont revenus de leur côté sur les déclarations des candidats à cette élection présidentielle, qui ont réitéré leurs promesses d'engager, une fois élus, des réformes dans tous les domaines. Les quotidiens Horizons (public) et Liberté (privé) reviennent tous les deux sur le bilan de la première semaine de la campagne, mettant en exergue le consensus qui s'est dégagé dans le discours des candidats sur la nécessité d'aller vers des réformes politiques. Rappelant que "le changement est dans la nature de l'évolution des hommes et des institutions", il soutient par contre que "de plus en plus, le changement est un simple slogan qui dispense de présenter un programme". Pour l'éditorialiste de Liberté, "tous les acteurs de la scène politique se sont subitement mis d'accord sur la nécessité de passer à une phase de transition dans la gouvernance. Pouvoir en place et opposition. De quoi s'interroger sur l'émergence de ce vocable dans le nouveau discours politique."