Des candidats et leurs représentants à la présidentielle du 17 avril ont choisi des thématiques sociales sensibles telles que les droits des victimes de la tragédie nationale et l'emploi notamment au profit des jeunes dans le sud au pays, au 18ème jour de leur campagne, mercredi. Ainsi, le candidat du parti Ahd 54, Ali Fewzi Rebaïne a focalisé son activité électorale, à Relizane, sur la décennie noire, s'engageant à régler "définitivement", la situation des familles touchées par le terrorisme, à travers l'instauration de plusieurs lois d'indemnisation. Aux familles victimes de ce fléau, M. Rebaïne a expliqué qu'en cas de victoire à cette élection, il promulguerait une loi "protégeant non seulement les personnes victimes de cette tragédie, mais également les familles ayant perdu un des leurs". L'orateur s'est dit opposé au règlement des problèmes des personnes touchées par le terrorisme à travers "une prise de décision politique", car doutant de sa pérennité. "Relizane est une ville, qui a beaucoup subi les affres du terrorisme. Je comprends les peines des familles qui n'ont, à ce jour, pas eu d'indemnisations. Je vous promets si vous votez pour moi, d'instaurer une loi garantissant vos droits et remettre le dossier (à) la justice qui tranchera au nom du peuple", a-t-il précisé. Pour sa part, Abdelmalek Sellal, directeur de campagne du candidat Abdelaziz Bouteflika, a axé son discours électoral, à Metlili (Ghardaïa), sur l'emploi des jeunes notamment dans cette région affectée par des incidents. Sellal a expliqué que le candidat Bouteflika s'engageait à faire de cette région "un véritable pôle de développement économique", promettant qu'en cas de réélection du M. Bouteflika, "les problèmes socio-économiques seront résolus". Dans ce cadre, il s'est engagé à poursuivre le plan d'action déjà, mis en œuvre en matière d'emploi, et à revenir à Ghardaïa pour ne la quitter "qu'une fois les problèmes de la région réglés définitivement". L'orateur a à cet égard, réaffirmé que l'Algérie était "une et indivisible et qu'il n'y (avait) aucune différence entre le nord et le sud", assurant que la politique prônée par Bouteflika a toujours combattu les injustices et les inégalités entre les régions. La question de l'emploi a également, été au centre du discours de campagne du candidat Ali Benflis, qui s'est engagé, à Skikda, s'il est élu, à relever de 15% la contribution de l'industrie au Produit intérieur brut (PIB), à travers l'adoption d' un plan national de relance industrielle. M. Benflis, qui a critiqué l'absence d'une stratégie "aux contours clairs" dans l'industrie nationale, a assuré de relancer plusieurs filiales de l'industrie, à l'instar de l'industrie pétrochimique implantée à Skikda. Il a expliqué dans cette optique, que les mesures et engagements du programme de renouveau national qu'il proposait dans le secteur industriel visait à "créer des milliers de nouveaux postes d'emplois.