Le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed Larbi Ould Khelifa, a évoqué mardi à Alger avec une délégation du Sénat colombien, conduite par le président de la commission politique, Juan Manuel Galan, les moyens de développer les relations bilatérales entre les deux pays dans différents domaines, indique un communiqué de l'APN. M. Ould Khelifa a abordé lors de cette rencontre les différents domaines de la coopération, appelant à "déployer davantage d'efforts pour relancer les relations parlementaires et leur donner l'impulsion nécessaire pour les hisser au niveau des relations qui lient les deux pays, particulièrement au plan politique". Abordant les questions d'actualité internationale, le président de l'APN a mis l'accent sur "le droit inaliénable du peuple sahraoui à son autodétermination" et dénoncé les "violations récurrentes par Maroc de la Charte et les résolutions de l'Organisation des Nations unies (ONU) ainsi que des droits de l'Homme dans les territoires sahraouis occupés". D'autre part, M. Ould Khelifa a souligné "les efforts de l'Algérie en faveur du renforcement de la stabilité en Afrique du Nord et dans la région du Sahel", mettant en garde contre "la menace que représente le terrorisme sur la sécurité et la stabilité de la région". Il a également plaidé en faveur "du droit du peuple palestinien à édifier un Etat indépendant", ajoute le communiqué. De son côté, le président de la délégation colombienne a indiqué que sa visite en Algérie "vise à renforcer les relations de son pays avec l'Algérie, à travers notamment l'échange de visites de délégations parlementaires et aussi pour s'informer de l'évolution de la question sahraouie", assurant que les relations de son pays avec l'Algérie "connaitront une réelle impulsion, notamment après l'ouverture prévue de l'ambassade de Colombie à Alger". Au cours de cette rencontre, M. Galan a dénoncé "les conditions déplorables dont souffrent les réfugiés sahraouis dans les camps" soulignant "la disponibilité du Sénat colombien à accueillir des parlementaires sahraouis et à fournir davantage de soutien à leur cause juste". Le Sénat de la Colombie avait voté en mai dernier à l'unanimité une résolution invitant le gouvernement du président Juan Manuel Santos à rétablir les relations "pleines et entières" avec la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et à défendre les droits de l'Homme au Sahara occidental et œuvrer à leur respect.