La désignation d'une femme au poste de procureur général est une reconnaissance de la compétence de la femme algérienne, a déclaré lundi à Mostaganem l'inspecteur général auprès du ministère de la Justice, M. Belhachem Tayeb. "La désignation, pour la première fois, d'une femme au poste de procureur général est une reconnaissance de la compétence de la femme algérienne à gérer différentes instances et institutions de l'Etat et constitue un des fruits des réformes engagées par le président de la République visant à promouvoir et à valoriser les ressources humaines sans distinction entre les hommes et les femmes du pays", a-t-il affirmé M. Belhachem Tayeb . Représentant le ministre de la Justice, Garde des sceaux à la cérémonie d'installation du nouveau président de la Cour de Mostaganem lors de l'installation de Mme Abed Chafia et du procureur général près la Cour, M. Mellah Mohamed, M. Belhachem Tayeb a rappelé que le mouvement partiel au sein de la magistrature opéré récemment par le Chef de l'Etat a touché un grand nombre de compétences féminines désignées à la tête de juridictions, soit 7 juges et une femme au poste de procureur général. Il a ajouté que ce mouvement ordinaire et habituel dans l'appareil judiciaire, à l'instar de toutes les institutions de l'Etat auxquelles incombe la responsabilité de concrétiser les plans et les programmes nationaux, traduit une volonté d'alternance qui fait valoir la compétence et le mérite de cadres à gérer et à mener le secteur de la justice vers le progrès et la concrétisation des objectifs escomptés. M. Belhachem Tayeb a également rappelé que la réforme de la justice initiée par le président de la République a pour objectifs la promotion des droits et des libertés et le rapprochement du citoyen de la justice. "Une justice moderne répondant aux attentes des citoyens, obéissante à la loi et veillant à sa souveraineté pour assurer la sécurité juridique de l'individu et de la société", a-t-il dit. Il a réitéré aussi les engagements du ministre de la Justice, Garde des sceaux à accorder aux présidents des Cours et procureurs généraux l'intérêt et le "soutien indéfectible" pour concrétiser les réformes de l'appareil judiciaire.