Le bilan de la coopération entre l'Algérie et l'Union européenne est "positif", a affirmé, mardi à Alger, Mme Manuela Navarro, chef des opérations de coopération à la délégation de l'UE en Algérie. Selon cette diplomate, 43 grands programmes bilatéraux ont été concrétisés dans de nombreux secteurs depuis l'année 2000 à travers deux différents instruments de coopération: MEDA II (2000-2006) pour 338 millions d'euros et l'Instrument européen de voisinage et de partenariat (IEVP) (2007-2013) pour 366 millions d'euros. Plus de 300 projets d'ONG ont été appuyés dans plusieurs secteurs et 36 programmes de coopération régionale impliquant l'Algérie ont été réalisés dans plusieurs domaines, a-t-elle indiqué au cours d'une conférence de presse consacrée à la présentation des résultats de la coopération entre l'UE et l'Algérie Détaillant les actions de coopération, Mme Navarro noté que l'UE avait contribué respectivement à l'introduction, en Algérie, des fonds de couverture de garantie pour les PME, à la mise à niveau de plus de 700 PME, à la création de 50 plans de développement local et au financement de 440 projets de développement local avec 1.200 micro-crédits. Elle a également cité la participation de l'UE à l'amélioration de la sécurité alimentaire sanitaire et phytosanitaire et au renforcement des capacités de l'Office national des statistiques (ONS) dans la réalisation d'études et d'enquêtes socio-économiques. Elle a également aidé, a-t-elle poursuivi, à élaborer le plan national des transports à l'horizon 2025, à actualiser l'arsenal juridique et réglementaire du secteur, à préparer le plan national de l'eau à 2030 et à former 785 cadres du ministère des Ressources en eau. Dans le secteur énergétique, Mme Navarro a mis en exergue le partenariat stratégique établi entre les deux partenaires à la faveur de la signature d'un mémorandum d'entente en juillet 2013. Soulignant l'importance du travail conjoint entre l'UE et l'Algérie, la même représentante européenne a cité d'autres exemples de résultats concrets de cette coopération avec la mise en place d'un plan de lutte contre les maladies non transmissibles, le développement d'un système d'information sanitaire pour le suivi des malades et la mise en place d'une planification des politiques stratégiques de l'emploi. Pour Mme Navarro, la diversité des secteurs de coopération entre les deux parties témoigne clairement de l'importance que l'UE accorde à la coopération avec l'Algérie et au rôle qui lui est dévolu dans le rapprochement des politiques des deux rives de la méditerranée.