Le président de l'association d'amitié austro-algérienne, Moser Johann, a plaidé, mardi à Oran, pour l'insertion des diplômés d'Allemand dans des sociétés autrichiennes en Algérie. "Nous avons réussi, dans le cadre de la mise en réseau des entreprises autrichiennes, à placer 7 étudiants en qualité de traducteurs dans l'usine Mercedez-Benz à Tiaret et nous souhaitons davantage dans des sociétés autrichiennes, suisses ou allemandes", a-t-il déclaré mardi à l'APS, en marge d'un colloque international "L'Autriche et les offres de formation d'Allemand dans les universités algériennes", qui se tient à l'université d'Oran 2 "Mohamed Benahmed". Le but de cette association d'amitié austro-algérienne est d'accompagner l'Algérie dans son processus de développement, au triple plan politique, culturel et économique, a souligné le responsable de l'organisation, fondée en 1963 par un groupe d'Autrichiens ayant soutenu la cause algérienne en France durant la période coloniale. "Nous souhaitons renforcer le secteur du tourisme, en tant que lien via les universités, en l'occurrence les départements d'Allemand, comme démultiplicateur de l'information et de la communication au sein de la société pour rapprocher les deux peuples, les deux pays et contribuer au développement des échanges touristiques", a-t-il ajouté. Le responsable du laboratoire "Traduction et Méthodologie" (TradTec), Aoussine Seddiki, qui a animé une conférence sur "la gauche autrichienne et la guerre d'Algérie", a insisté sur le renforcement des relations bilatérales par l'encouragement des flux d'échanges. Les travaux de cette deuxième journée au niveau de l'auditorium de la faculté de droit ont été marqués par la tenue de deux ateliers abordant la gastronomie et le système de santé autrichiens, et la didactique de la littérature dans ce pays.