Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra a indiqué mercredi à Alger que l'étape franchie mardi à la seconde réunion du dialogue engagé entre des dirigeants de partis et des militants politiques libyens était "assurément prometteuse". "Nous nous réjouissons qu'il y ait un processus de dialogue inclusif qui se développe. L'étape qui a été franchie hier (mardi) est assurément prometteuse", a précisé M. Lamamra à l'ouverture des travaux de la 7ème réunion des chefs de services de renseignements et de sécurité de la région sahélo-saharienne. Le chef de la diplomatie algérienne a salué à cette occasion toutes les forces et personnalités libyennes qui étaient venues "dans leur 2ème patrie" pour pouvoir "calmement" et "sereinement" discuter ensemble des "exigences d'une réconciliation nationale, de l'édification d'institutions démocratiques en vue de permettre à la Libye de rompre définitivement avec un passé douloureux". La deuxième réunion du dialogue pour le règlement de la crise politico-sécuritaire en Libye s'est achevée mardi à Alger par la réalisation d'"avancées importantes", rendues possible grâce à la coopération "intense" et "précieuse" de l'Algérie, qui ne cesse de prospecter toutes les voies pour sortir la Libye du chaos, à travers une solution choisie par les Libyens eux-mêmes. Les participants à ce dialogue, lancé sous l'égide de la Mission d'appui des Nations Unies en Libye (UNISMIL), ont unanimement mis en exergue l'impératif d'une solution politique et pacifique "qui permettra à la Libye de recouvrer la paix et la stabilité". Les parties libyennes, réunies les 10 et 11 mars dernier à Alger, lors d'un 1er round des négociations, avaient rejeté toute forme d'ingérence étrangère et pris l'engagement de trouver une solution politique à la crise pour préserver la souveraineté de la Libye, son unité nationale et son intégrité territoriale. Les participants libyens s'étaient opposées à toute forme de terrorisme en Libye et avaient condamné les groupes terroristes appelés "Daesh", "Ansar el Charia" et "El Qaïda", soulignant l'importance de conjuguer les efforts pour lutter contre ce fléau.