Les travaux du troisième round du dialogue inter-libyen regroupant des leaders et des chefs de partis politiques et activistes libyens, entamés mercredi à Alger sous l'égide des Nations Unies, se sont poursuivis jeudi à huis clos pour aboutir à un règlement politique à la crise dans ce pays. Ce troisième round à Alger, rassemble des représentants des principaux groupes politiques en Libye pour discuter de l'élaboration d'un projet d'accord de paix à même de mettre fin à la crise qui secoue ce pays. L'envoyé spécial de l'Onu pour la Libye, Bernardino Léon a qualifié mercredi, à l'ouverture des travaux, de "cruciale" cette 3ème réunion du dialogue inter-libyen, soulignant la nécessité d'aboutir à un projet d'accord acceptable par tous les Libyens. De son côté, le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, a réitéré la position immuable de l'Algérie tendant à "aider les frères libyens, toutes obédiences confondues, à aller vers un dialogue rassembleur et inclusif, à l'exception des groupes terroristes reconnus en tant que tels par l'ONU", précisant que la "sécurité de la Libye est également celle de l'Algérie". Les travaux du 3ème round du dialogue interlibyen se déroulent, depuis hier mercredi à huis clos, en présence des ambassadeurs des pays voisins de la Libye accrédités à Alger.