Le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, a déclaré vendredi a Alger qu'il "reste encore des pas à faire" dans le cadre du processus de dialogue interlibyen pour empêcher la Libye de tomber dans "la spirale de l'inconnu". "Le quatrième projet d'accord est un pas positif, mais il reste encore des pas à faire" pour mener à terme le dialogue inclusif interlibyen, a indiqué M. Messahel dans un point de presse, à l'issue d'une rencontre entre le Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU pour la Libye Bernardino Leon avec un délégation du Congrès général national (CGN, libyen). "Il faut que la stabilité revienne dans ce pays voisin", a souligné le ministre, en mettant en garde que "la Libye risque de tomber dans une spiral de l'inconnu, notamment avec le terrorisme" qui prend de l'ampleur ces derniers temps. Il a appelé les Libyens à faire plus d'efforts pour dépasser la crise dans leur pays, car, a-t-il dit "le plus grand effort sera fait par les libyens eux-mêmes". Il a également renouvelé la confiance de l'Algérie dans les parties libyennes et la médiation internationale pour trouver un consensus et résoudre la crise par les voies pacifiques. Un round de discussions mené par Bernardino Leon avec une délégation du CGN pour faire avancer le dialogue interlibyen s'est terminé vendredi à Alger. Ces consultations portent en particulier sur ''les moyens de renforcer et de faire avancer le processus de dialogue". Cette rencontre, qui a été entamée jeudi soir, s'est déroulé en présence de Abdelkader Messahel et du ministre italien des affaires étrangères Paolo Gentiloni.