Les travaux de la réunion extraordinaire du Conseil de la Ligues des pays arabes sur la situation en Libye, aggravée ces derniers jours par la montée en puissance de la menace terroriste, ont débuté mardi au Caire avec la présence du Secrétaire générale de l'organisation panarabe, Nabil al-Arabi et du chef de la diplomatie libyenne Mohammed al-Dairi. Cette réunion extraordinaire au niveau des représentants des Etats-membres a lieu à la demande du gouvernement libyen siégeant à al-Bayda (est), reconnu par la communauté internationale. Les participants vont chercher, lors des travaux, comment aider le gouvernement libyen à faire face à la menace terroriste, qui a pris de l'ampleur depuis plus d'une semaine, notamment avec les attaques et les atrocités que mène le groupe terroriste autoproclamé "Etat islamique" (EI/Daech) à Syrte, une ville du nord de la Libye. Le ministre libyen des Affaires étrangères Mohammed al-Dairi a rencontré au Caire le Secrétaire générale Nabil al-Arabi avant le début des travaux, ont rapporté les médias, qui ont précisé qui lui a soulevé les préoccupations de son gouvernement face aux avancées de Daech. Le ministre a dénoncé, lors de la réunion, les atrocités commises par les extrémistes en Libye depuis 2012, tout en soulignant que le que "le terrorisme en Libye n'as pas commencé avec l'apparition de Daech, mais avec le groupe Ansar al-Charia", classé en novembre dernier par les Nations unies comme groupe terroriste activant principalement à Benghazi et Derna, dans l'ouest de la Libye. Depuis plus d'une semaine, les combats opposant des habitants aguerris de la ville Syrte (nord de la Libye) à des éléments de l'EI se poursuivaient toujours, faisant des dizaines de morts. Malgré que le gouvernement siégeant à al-Bayda et le gouvernement parallèle installé à Tripoli encouragent les combattants anti-Daech à Syrte, ce groupe extrémiste a cumulé des avancées inquiétantes. Face à cette situation, la communauté internationale, notamment les pays voisin de la Libye, ont affiché leur profonde inquiétude, appelant les parties protagonistes dans ce pays a multiplier les efforts pour réussir le dialogue inclusif et former un gouvernement d'union nationale.