Le secteur de la Formation et de l'enseignement professionnels s'adapte aux mutations que connaît le pays et aux "orientations économiques du gouvernement", a affirmé lundi le ministre du secteur, Mohamed Mebarki, ajoutant que des efforts particuliers "sont à mener en direction de secteurs décidés comme prioritaires". "Le secteur s'adapte aux orientations économiques récentes du gouvernement, suite à la baisse des prix du pétrole", a déclaré le responsable dans un entretien à l'APS. "Des efforts particuliers sont à mener en direction de secteurs décidés comme prioritaires par le gouvernement : l'industrie, l'agriculture, le tourisme et le bâtiment", a ajouté le premier responsable du secteur. Evoquant, dans ce sens, les offres et les spécialités de formation ouvertes dans l'optique de "répondre aux exigence de l'économie nationale", le ministre a révélé que le secteur du bâtiment et des travaux publics arrive en tête avec 40.000 postes de formation. L'industrie du textile compte 20.000 postes, l'agriculture et l'industrie agro-alimentaire 19.000, l'hôtellerie et le tourisme 24.000, l'électronique, électricité et énergie avec 27.000 postes de formation. Abordant les spécialités nouvelles prévues pour cette rentrée, le ministre a fait état de l'introduction de 4 nouvelles formations au niveau national. "Nous introduisons, cette année, 4 nouvelles spécialités au niveau national", a déclaré le responsable, précisant que "sur les 442 spécialités que compte la nomenclature officielle, 381 spécialités réparties sur 22 branches professionnelles sont programmées à travers différents établissements". Les spécialités introduites pour cette rentrée sont: la culture des plantes médicinales, aromatique, les travaux géotechniques, les travaux publics et ouvrage d'art, et laborantin mines et carrières. Le ministre a relevé que "les établissements élargissent leurs offres, au niveau local, en fonction de la demande et des moyens, en puisant de la nomenclature nationale". S'agissant de la pression qui existe sur certaines spécialités où il y a une forte demande de formation, comme l'audiovisuel, les arts graphiques, le froid, l'automatisme, le ministre a indiqué que son département "est en train de les démultiplier pour diminuer la pression". Le ministre a soutenu, en outre, que "la stratégie adoptée donne également, la priorité aux spécialités qui facilitent l'accès et l'insertion au travail pour les diplômés", notant que "tous les diplômés trouvent très rapidement un emploi". Par ailleurs, le ministre a souligné que "le secteur assure des formations usuelles (plomberie, mécanique, électronique...) et offre des spécialités qui répondent aux exigences du moment".