Le ministre de la Justice, garde des sceaux, Tayeb Louh a mis l'accent, à Lucknow (Inde), sur la responsabilité de la communauté internationale et des sociétés civiles dans la relance des valeurs de paix et de stabilité et leur ancrage chez les générations montantes. Dans son intervention lors des travaux de la 16e session du congrès international des présidents de Cours suprêmes sur "La paix et la stabilité au profit des nouvelles générations", le ministre a insisté sur le rôle "pionnier" de la paix et de la stabilité dans le renforcement du développement et de la prospérité des peuples, a indiqué samedi un communiqué du ministère. Les valeurs de paix et de prospérité ancrées au terme de la deuxième guerre mondiale commencent à disparaître en raison des changements des relations internationales politiques et socioéconomiques à travers le monde ainsi que la propagation de l'extrémisme et des guerres". Il a, dans ce sens, insisté sur "la responsabilité la communauté internationale et sociétés civiles de relancer ces valeurs et de les ancrer auprès des générations montantes". Il a rappelé "la violence terroriste extrémiste qu'a connue l'Algérie durant toute une décennie", saluant la politique de paix et de réconciliation nationale du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, ajoutant qu'il s'agit là d'un tournant décisif qui a permis "le retour de la paix et de la stabilité dans le pays à la faveur de la mobilisation des citoyens et des institutions de l'Etat". Par ailleurs, le ministre a indiqué que le tragédie des migrants à travers le monde était la conséquence "des déséquilibres des systèmes économique et financier mondiaux et interactions internationales à l'ombre de relations internationales qui n'ont pas été à la hauteur de cet équilibre nécessaire à la préservation de la stabilité et de la sécurité internationales".