ABBES - Une convention cadre portant sur des travaux forestiers a été signée, dimanche à Sidi Bel-Abbès, entre l'Agence de développement social (ADS) et la Direction générale des forêts (DGF), en présence des ministres de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Sid Ahmed Ferroukhi et de la Solidarité nationale, de la Famille et de la condition de la Femme, Mounia Meslem. Dans une allocution précédant la signature de cette convention en marge d'une journée d'étude sur la protection des forêts organisée à l'occasion de la journée nationale de l'arbre, Mme Meslem a indiqué que cet accord prévoit le financement de chantiers d'amélioration des forêts, d'entretien de l'espace boisé et de protection du patrimoine forestier. Une enveloppe de 7,8 milliards DA est consacrée à cet effet. L'accord contribuera à la création de 17.200 emplois dont 16.656 dans le cadre du programme des travaux d'utilité publique à usage intensif de la main d'oeuvre (TUP-HIMO) et 544 au titre du dispositif d'insertion professionnelle, a-t-elle souligné. La ministre a rappelé que la coopération entre les deux ministères, remonte à plusieurs années. Les deux secteurs ont créé 3.656 chantiers dans le secteur des forêts et des micro-entreprises dans le secteur de la pêche entre 2010 et 2014, financés par l'Agence nationale de gestion du micro-crédit (ANGEM). Ces projets visent à insuffler un développement durable dans le monde rural, notamment au profit de la femme rurale, a-t-elle ajouté. Pour sa part, M. Sid Ahmed Ferroukhi a affirmé que la coopération entre différents secteurs ministériels en matière de forêts est une preuve de l'importance accordée par le Gouvernement à ce secteur, auquel le président de la République, Abdelaziz Bouteflika réserve une grande partie dans son programme. Le ministre a rappelé que l'Algérie oeuvre, depuis 1962, à combler les superficies boisées détruites par le colonialisme français, soit 3 millions d'hectares réussissant, en 1999, la plantation de 2 millions ha de forêts et a lancé cette année la mise en oeuvre d'un nouveau programme national qui s'étale à 2020 permettant, à ce jour, la mise en terre de 700.000 ha. Durant les cinq prochaines années, quelque 500.000 ha seront plantés pour atteindre, d'ici fin 2020, la superficie boisée avant le colonialisme français, soit 5 millions d'hectares en Algérie.