, ont souligné des oncologues dimanche à Alger. La plupart des tumeurs neuro-endocrines digestives ne présentent pas de danger pour la santé des malades car elles ne font appel qu'à une thérapie ciblée, a souligné le Pr. Mohamed Oukal, chef de service d'oncologie à la clinique spécialisée relevant du CHU Hassani-Issad de Beni Messous, lors d'une conférence de presse animée avec le Pr. Adda Bounnedjar du Centre anti-cancer de Blida, sur la prise en charge des tumeurs neuro-endoctrines digestives. Ces tumeurs ne touchent qu'un pour cent (1 %) de la population, a fait savoir le Pr. Oukal, précisant qu'une partie était génétique alors que la recherche n'a toujours pas pu déterminer l'origine de l'autre partie. Selon les deux oncologues, le dépistage de ce type de tumeurs n'est pas complexe. Si les analyses et l'imagerie médicale permettent de le faire, la biopsie demeure le meilleur moyen pour établir un diagnostic, ont-il souligné. Contrairement aux autres types de tumeurs, les tumeurs neuro-endocrines digestives se développent très lentement, mais certaines peuvent se transformer en tumeurs cancéreuses, ont prévenu les professeurs. Si ces tumeurs s'étendent à d'autres organes, la chirurgie et la chimiothérapie ciblée sont nécessaires, ont-ils ajouté. Ils ont, à cet égard, rappelé la création en 2014 de la commission régionale multidisciplinaire des wilayas du centre pour prendre en charge le suivi des tumeurs neuro-endoctrines digestives.