Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Tahar Hadjar, a indiqué mardi que l'introduction des formations favorisant l'employabilité des universitaires avait assuré un rapprochement fructueux entre l'Université et son environnement socio-économique. Le ministère de l'Enseignement supérieur a élaboré et suivi de nombreux programmes visant à améliorer la qualité des formations disponibles et à introduire des formations favorisant l'employabilité des universitaires en vue de mieux répondre aux exigences de l'économie nationale, a déclaré M. Hadjar dans son intervention à l'ouverture des travaux de la Conférence nationale sur l'évaluation du système LMD. "Cela a assuré un rapprochement fructueux entre l'Université et son environnement socio-économique", a ajouté le ministre, en voulant pour preuve "l'accroissement du nombre de conventions de partenariat conclues entre les deux secteurs". Mettant en avant l'intérêt particulier accordé par l'entreprise économique à sa relation avec le secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, M. Hadjar a estimé que cette relation "trouve tout son sens dans la conjoncture actuelle marquée par la baisse des recettes des hydrocarbures et la détermination des pouvoirs publics à asseoir une économie nationale compétitive". Rappelant la volonté de tous les secteurs socio-économiques, publics et privés, de "consommer algérien" pour réduire la facture des importations, le ministre a appelé à orienter une partie du système de formation universitaire vers les domaines d'intérêt de ces secteurs. Pour ce faire, a-t-il dit, les partenaires de l'Université des secteurs économique et social doivent être pleinement associés à l'élaboration des programmes pédagogiques et d'enseignement et à la prise en charge des stages des étudiants en milieu professionnel. Selon M. Hadjar, les dispositions de la nouvelle loi d'orientation sur la recherche scientifique et le développement technologique ont permis d'établir les règles favorisant le rapprochement entre l'Université et le secteur économique. Le ministre s'est, par ailleurs, félicité des nouveaux acquis pour le secteur de la recherche scientifique prévus dans le projet de révision constitutionnelle, notamment la création d'un Conseil national de la recherche scientifique et des technologies.