Quelque 23 pays étaient réunis mardi à Rome dans le cadre de la 3ème réunion ministérielle du groupe restreint de la coalition internationale pour évaluer ses plans pour contrer le groupe terroriste autoproclamé "Etat islamique" (EI/Daech) en Syrie et en Irak et discuter des moyens d'arrêter l'avancée de l'organisation criminelle en Libye, ont rapporté mardi des médias. Les 23 pays de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis devraient revoir leurs efforts pour reprendre les territoires contrôlés par le groupe terroriste en Syrie et l'Irak et discuter de la réponse de la coalition aux défis auxquels fait face la Libye, ont indiqué des responsables occidentaux cités par les mêmes sources. Jusque-là rien n'est formellement arrêté concernant la nature de cette réponse. Un haut responsable américain a déclaré que le potentiel d'expansion de l'EI en Libye, où des factions rivales luttent pour former un gouvernement d'unité, sera un sujet majeur dans les négociations de cette réunion de Rome. Il a indiqué, en outre, que le groupe terroriste Daech essayait de prendre des parties de la Libye, en particulier les environs de Syrte (450 km est de Tripoli) contrôlée par l'organisation, ajoutant que Washington allait travailler avec les Libyens et avec les pays de la coalition pour endiguer cette avancée terroriste. La réunion à laquelle, participera la chef de la diplomatie de l'Union européenne (UE), Federica Mogherini, sera l'occasion pour les partenaires de la Coalition internationale de lutte contre Daech d'évaluer les derniers développements de la situation, en particulier à Sinjar et Ramadi en Irak, et de discuter de la réponse de la coalition aux défis auxquels fait face la région. L'UE est un partenaire à part entière de la coalition internationale contre Daech. Elle contribue aux actions de la coalition par des activités non militaires, y compris par des mesures de lutte contre le financement du terrorisme et du problème des combattants étrangers. L'accent sera mis aussi sur la lutte contre Daech dans le contexte plus large des pourparlers inter-syriens à Genève et de la conférence de Londres sur la Syrie, et sur la mise en place d'une réponse à long terme à la radicalisation croissante et au terrorisme à la faveur de mesures de désescalade de la violence en Syrie et de soutien aux réfugiés syriens.