Le président du Conseil constitutionnel, Mourad Medelci, a qualifié lundi à Paris la Constitution, dont la révision a été adoptée dimanche par le Parlement, d'"avancée remarquable". "Ce que je pense personnellement de cette Constitution est qu'elle constitue une avancée remarquable dans le sens du renforcement droit, de façon générale, et de l'Etat de droit, de façon particulière", a affirmé dans une déclaration à la presse algérienne le président du Conseil constitutionnel, à l'issue de son entretien avec son homologue français, Jean-Louis Debré. Pour M. Medelci, cette Constitution va élargir le statut du Conseil constitutionnel et lui donner une dimension "plus forte" dans le cadre du processus démocratique. "S'agissant du Conseil constitutionnel, cette institution a vu son statut s'élargir dans la mesure où la saisine du Conseil constitutionnel est maintenant permise au niveau même de la minorité parlementaire, comme elle est possible, également pour le citoyen, de le saisir", a-t-il expliqué. Ce nouveau statut, a expliqué M. Medelci qui est en visite de travail en France, "va donner au Conseil constitutionnel une dimension plus forte en tant qu'institution dans le cadre de la mise en oeuvre du processus démocratique qui est maintenant consolidé avec la nouvelle Constitution". Il a indiqué que le Conseil constitutionnel qu'il préside va profiter de l'expérience française pour "faire en sorte que l'expérience nouvelle sur laquelle nous entraîne la nouvelle Constitution puisse être une expérience utile pour la société algérienne, bien comprise par la société algérienne et assise sur des mécanismes rationnels et crédibles''.