OUZOU - L'étudiant est au centre des préoccupations du rectorat de l'Université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, a affirmé jeudi le recteur, Sais Ouardane. L'université de Tizi Ouzou s'inscrit dans une démarche de qualité, qui vise à donner une bonne formation à l'étudiant ce qui lui garantira de trouver une place sur le marché de l'emploi une fois diplômé, a indiqué M. Ouardane lors d'une conférence de presse durant laquelle il est revenu sur les mouvements de protestation observés par des étudiants et des enseignants, ces derniers jours. "Notre vision de l'Université est centrée sur l'étudiant auquel il faut garantir une formation de qualité à travers une prise en charge pédagogique efficiente", a-t-il ajouté. Cette démarche, a-t-il poursuivi, exige en parallèle d'assurer les meilleurs conditions de formation et de recherche aux enseignants, ainsi qu'aux fonctionnaires de l'Université. A propos des mouvements de protestation au sein de l'Université de Tizi-Ouzou, le recteur a tenu à préciser qu'il est "ouvert au dialogue dans un cadre de respect mutuel et avec des partenaires reconnus." Il a observé que les "turbulences épisodiques" enregistrés au niveau de l'institution qu'il dirige "ne sont pas spécifique à Tizi-Ouzou", et que "certaines reposent sur des revendications légitimes que le rectorat a le devoir de prendre en charge". Toutefois, M. Ouardane a tenu a dénoncer l'agitation initiée par un "groupuscule d'étudiants". "Ces derniers ne représentent qu'une partie négligeable de la communauté universitaire composé de 55000 étudiants répartis dur 9 facultés et qui suivent leurs cours et font leurs examens normalement," a-t-il dit. A ce propos, le recteur de l'université de Tizi Ouzou a indiqué que pour l'année universitaire en cours "une nette amélioration est enregistrée par rapport à l'année universitaire 2014/2015 en terme du temps pédagogique, ce qui répond aux objectifs de qualité de formation que le rectorat vise". S'agissant des revendications liées aux conditions de restauration, d'hébergement et de transport des étudiants, M. Ouardane a rappelé que ces préoccupations ne relèvent pas des missions du rectorat, mais de celles de l'Office national des œuvres universitaires.