Les étudiants de Béjaïa espèrent que le mouvement va faire tache d'huile et prendre des dimensions nationales. Les étudiants de Béjaïa espèrent que le mouvement va faire tache d'huile et prendre des dimensions nationales. Le mouvement de protestation des étudiants de Béjaïa va certainement prendre un nouvel élan avec la marche qu'ils ont organisée hier et qui doit les conduire jusqu'au siège de la wilaya où un sit-in sera observé pendant 24 heures. Entamés depuis dimanche dernier, la grève illimitée et le blocus des campus d'Aboudaou et de Targa Ouzemour continuent et ne semblent pas vouloir s'arrêter, au contraire. Les étudiants de Béjaïa espèrent que le mouvement va faire tache d'huile et prendre des dimensions nationales. Un membre de la coordination estudiantine nous a confié : «Nous avons établi des contacts avec d'autres universités comme Souk-Ahras, Blida, Tizi-Ouzou, Alger, Boumerdès et encore d'autres…» Au vu des revendications contenues dans la plateforme rendue publique et que nous avons publiée intégralement, il en ressort que les exigences dépassent, et de loin, les prérogatives du rectorat de l'université et même de la wilaya : l'augmentation de la bourse, la décentralisation des œuvres sociales sont du ressort des ministères. C'est pour cela que les étudiants demandent des négociations avec le wali et les représentants des ministères des Finances et de l'Enseignement supérieur. Les choses risquent de prendre du temps. Nous avons posé une question relative aux revendications aussi bien pédagogiques que sociales, un étudiant qui a requis l'anonymat, nous apprendra que : "Nous ne demandons que des engagements écrits avec des responsables avec leur cachet. Je précise que la plate forme est négociable mais pour négocier, nous demandons une table ronde où seront représentés la coordination des étudiants, le recteur, le wali, le directeur général de l'ONOU, le ministère des Finances et le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique". A la question de savoir si des contacts ont été déjà noués avec le rectorat, il nous sera répondu que le recteur, par l'intermédiaire de quelques enseignants, a tenté des négociations auxquelles les étudiants n'ont pas répondu, arguant que la plateforme est complète et qu'il n'y a pas lieu de la négocier sauf autour d'une table. Les étudiants de Béjaïa se veulent donc les précurseurs d'un mouvement national qui aboutirait à des décisions radicales, lesquelles apporteraient des solutions concrètes aux problèmes que vivent quotidiennement les étudiants à travers toutes les université du pays. Le mouvement de protestation des étudiants de Béjaïa va certainement prendre un nouvel élan avec la marche qu'ils ont organisée hier et qui doit les conduire jusqu'au siège de la wilaya où un sit-in sera observé pendant 24 heures. Entamés depuis dimanche dernier, la grève illimitée et le blocus des campus d'Aboudaou et de Targa Ouzemour continuent et ne semblent pas vouloir s'arrêter, au contraire. Les étudiants de Béjaïa espèrent que le mouvement va faire tache d'huile et prendre des dimensions nationales. Un membre de la coordination estudiantine nous a confié : «Nous avons établi des contacts avec d'autres universités comme Souk-Ahras, Blida, Tizi-Ouzou, Alger, Boumerdès et encore d'autres…» Au vu des revendications contenues dans la plateforme rendue publique et que nous avons publiée intégralement, il en ressort que les exigences dépassent, et de loin, les prérogatives du rectorat de l'université et même de la wilaya : l'augmentation de la bourse, la décentralisation des œuvres sociales sont du ressort des ministères. C'est pour cela que les étudiants demandent des négociations avec le wali et les représentants des ministères des Finances et de l'Enseignement supérieur. Les choses risquent de prendre du temps. Nous avons posé une question relative aux revendications aussi bien pédagogiques que sociales, un étudiant qui a requis l'anonymat, nous apprendra que : "Nous ne demandons que des engagements écrits avec des responsables avec leur cachet. Je précise que la plate forme est négociable mais pour négocier, nous demandons une table ronde où seront représentés la coordination des étudiants, le recteur, le wali, le directeur général de l'ONOU, le ministère des Finances et le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique". A la question de savoir si des contacts ont été déjà noués avec le rectorat, il nous sera répondu que le recteur, par l'intermédiaire de quelques enseignants, a tenté des négociations auxquelles les étudiants n'ont pas répondu, arguant que la plateforme est complète et qu'il n'y a pas lieu de la négocier sauf autour d'une table. Les étudiants de Béjaïa se veulent donc les précurseurs d'un mouvement national qui aboutirait à des décisions radicales, lesquelles apporteraient des solutions concrètes aux problèmes que vivent quotidiennement les étudiants à travers toutes les université du pays.