Les opportunités d'investissement au niveau de la wilaya de Médéa ont été au centre d'une rencontre, tenue mercredi au siège de la wilaya, entre l'ambassadeur de Turquie en Algérie, Mehmet Poroy, et les autorités locales, au cours de laquelle plusieurs domaines d'activités, susceptibles d'intéresser les hommes d'affaires des deux pays ont été passés en revue. La question du renforcement des échanges culturelles et scientifiques entre les institutions et organismes turques avec l'université Yahia Fares de Médéa et les associations culturelles et artistiques locales a été longuement abordé lors de cette rencontre, eu égard au passé historique de l'ancienne capitale du Titteri, Médéa, où la présence ottomane est fortement perceptible. Des projets d'organisation d'évènement culturels, inhérents à la présence turque à Médéa, ou en relation avec le legs patrimonial hérité de cette période, ont été présentés au diplomate turque, lors d'une rencontre organisée au centre de loisirs scientifique de Médéa, à l'initiative de l'association de l'académie des arts et de la culture. L'association en question s'apprête à organiser, le 1er Mai prochain, un grand rendez-vous culturel, qui mettra en exergue le legs culturel et patrimonial turque, à travers les villes de Médéa, Constantine, Tlemcen et Alger, selon les explications fournies par la présidente de cette association, Nadia Beziou. Une invitation a été lancé, dans ce sens, à la partie turque afin d'apporter sa contribution à cet évènement, destiné à consolider davantage les relations entre les deux rives de la Méditerranée. L'hôte du Titteri s'est dit disposé à apporter toute l'aide nécessaire pour la réussite de ce projet, tout réaffirmant l'ouverture des institutions et organismes turcs à toute forme d'échange et de partenariat avec la partie algérienne, associations ou organismes étatiques. Il est à signaler que l'expertise technique et financière turque a été vivement souhaité par les autorités locales pour la concrétisation du plan de réhabilitation de l'ancien noyau de la vielle ville de Médéa, initié récemment par ses autorités, dans la perspective de sauvegarder un pan de l'histoire de la région. La création d'un institut de langue turque, au niveau de l'université Yahia Fares, a également été abordée à l'occasion du déplacement du diplomate turque aux journées "portes ouvertes" sur l'université. L'idée a figuré, pour rappel, parmi les recommandations du séminaire international sur les liens historiques, culturels et civilisationnels entre l'Algérie et la Turquie, qui s'est tenu à Médéa, début Novembre dernier.