Quelque 800.000 hectares ont été reboisés à travers le pays depuis le lancement en 2000 du plan national de reboisement de 1,2 million hectares, a indiqué jeudi à Batna la directrice de la mise en valeur et la lutte contre la désertification à la direction générale des forêts (DGF), Zahra Ghazi. L'évaluation du programme est en cours pour corriger les insuffisances relevées et parachever la plantation des 400.000 hectares restant, a-t-elle affirmé en marge d'une journée d'orientation régionale sur l'encadrement technique et la production d'arbres forestiers réunissant les forestiers de 15 wilayas de l'Est à l'école nationale des forêts de Batna. La rencontre a axé notamment sur l'explication de deux arrêtés du ministère de l'Agriculture, du développement rural et de la pêche relatifs au cadre juridique de la protection de plants forestiers et la protection des pépinières afin de mieux exécuter le plan nationale de reboisement, a précisé Mme Ghazi qui a relevé l'utilisation par chaque région des essences forestières adaptées aux spécificités locales du sol et du climat. Le plan national de reboisement inclut également ‘‘la protection et l'extension des aires de broussailles'', ‘‘la protection des bassins versants'', ‘‘la lutte contre la désertification'' et ‘‘la protection du patrimoine floristique et faunistique'', a souligné l'intervenante. Elle a également fait état d'un travail en cours pour l'intégration d'un million d'hectares de broussailles au patrimoine forestier national s'étendant sur quatre (4) millions hectares. Une rencontre similaire a été organisée le 17 avril à Alger pour les wilayas du Centre et deux autres rencontres sont programmées le 24 du mois courant à Ain Temouchent pour l'Ouest et Timimoune pour le Sud, a indiqué Khadra Achour, sous-directrice à la DGF. Le chef du service de protection de la flore et de la faune à la conservation des forêts de Batna, Othmane Briki, a considéré que l'objectif de l'opération est de ‘‘consolider l'encadrement technique du processus de production des plants forestiers, de constituer une banque de données sur les semences et de favoriser la reproduction des espèces rares ou menacées d'extinction''. La rencontre a été organisée par la DGF avec le concours de l'Institut national de formation et recherches sous l'égide du ministère de l'Agriculture, du développement rural et de la pêche.