L'agence Algérie Presse Service (APS) et l'Université de la formation continue (UFC) ont signé mardi à Alger une convention de partenariat dans le domaine de l'audiovisuel. La convention a été signée par le directeur général de l'APS, Abdelhamid Kacha et le recteur de l'UFC, Djamel Houd Mouissa, en présence du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar et du ministre de la Communication, Hamid Grine. La convention porte sur le droit de l'APS d'utiliser le siège aménagé de la chaîne de l'UFC contre la mobilisation de ses ressources humaines en matière de production audiovisuelle au profit de l'UFC pour la formation des étudiants dans ce domaine. Ainsi, l'APS pourra utiliser les studios audiovisuels de l'UFC situés dans l'enceinte de cette université pour la production et la diffusion de contenus audiovisuels. Intervenant à cette occasion, M. Hadjar a souligné que la signature de cette convention "s'inscrit dans le cadre de la stratégie générale adoptée par le ministère de l'Enseignement supérieur depuis des années, à travers l'encouragement des universités algériennes à contribuer au développement national tout en assurant le soutien et l'accompagnement à tous les secteurs dans les domaines de la recherche scientifique, de la formation et du partenariat". Estimant que la convention intervient "au moment opportun", M. Hadjar a annoncé que le ministère adoptera à partir de l'année prochaine un nouveau mode d'enseignement, en l'occurrence l'enseignement à distance ou l'enseignement interactif. Il a souligné également que l'expérience de l'APS "profitera" à l'UFC en matière de préparation des cours et des conférences dont bénéficieront les étudiants à travers le territoire national, rappelant que le ministère avait commencé à dispenser des cours aux étudiants en médecine des régions du sud à partir du nord du pays. De son côté, le ministre de la Communication a salué la signature de la convention entre "deux institutions anciennes", soulignant que le secteur de l'information "requiert des valeurs positives et le citoyen a besoin d'une information sûre et crédible". Pour sa part, M. Kacha a souligné que cette convention constitue "un exemple, par excellence, du partenariat gagnant-gagnant qui mérite d'être salué et encouragé dans cette conjoncture financière difficile qui exige de tous, en particulier les institutions publiques, le recours à ce genre de partenariats à l'effet d'optimiser les ressources financières et de créer des actions communes pour accomplir des réalisations qui servent la société à moindre coût". Il a exprimé le souhait que ce partenariat serve "d'exemple pour concevoir des partenariats avec nos confrères du secteur public de la communication, lancer de nouveaux projets ou créer de nouveaux médias modernes, sans surcoûts notables", appelant "la presse publique audio-visuelle et écrite à adhérer à ce projet pour concevoir de nouveaux concepts et des medias modernes susceptibles de renforcer l'offre et la qualité du secteur, en préservant nos spécificités et les missions de tout un chacun". Le Directeur général de l'APS a appelé à "engager une réflexion commune à travers une journée d'étude sur "les médias modernes et les enjeux des flux incontrôlés et incontrôlables d'informations qu'ils véhiculent et les meilleures attitudes que le service public se doit et peut apporter", soulignant que le secteur de la communication a besoin, aujourd'hui plus que jamais, de l'apport de l'université en matière d'évaluation scientifique". "Les champs d'échange entre le monde académique et les praticiens de l'information "ne peut être que fructueux au double plan de l'enrichissement mutuel dans la pratique et l'approche de la scène médiatique, en particulier les médias modernes ainsi qu'au profit des divers métiers du secteur de l'information", a encore souligné M. Kacha, indiquant que l'apport des académiciens est également "nécessaire voire indispensable dans les contenus multiples des productions des médias". M. Mouissa a, de son coté, souligné que cette convention s'inscrit dans le cadre des réformes initiées par le secteur de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique et contribuera au développement de la chaîne universitaire au service de tout le système universitaire.