Le syndicat national des magistrats a dénoncé dimanche la "campagne médiatique féroce" menée par certaines parties contre le pouvoir judiciaire, soulignant qu'"il compte recourir à tous les moyens légaux pour répliquer". Dans un communiqué, le syndicat national des magistrats a dénoncé "la campagne médiatique féroce" menée par certaines parties à travers des déclarations irresponsables et fallacieuses contre le pouvoir judiciaire et les magistrats à la lumière des affaires déférées devant la justice. "Face à ces dérapages graves, le syndicat se réserve le droit de recourir à tous les moyens légaux comme celui de se constituer partie civile pour répliquer et défendre l'ensemble des membres de l'institution judiciaire", précise le communiqué. Il a rappelé également que "les prérogatives du pouvoir judiciaire et des magistrats s'inspirent de la Constitution et des lois de la République. Se conformer à la légalité juridique à travers la justice concernant toutes les questions fondamentales et décisives, reste le seul moyen d'imposer la suprématie de la loi, d'éviter le chaos et les dérapages et de réaliser l'égalité de tous devant la loi". D'autre part, le syndicat qui n'a de cesse œuvrer à la consécration des principes de l'Etat de droit et à l'indépendance du pouvoir judiciaire, considère les déclarations et articles publiés par certaines parties sur les missions constitutionnelles dévolues aux magistrats, comme "une ingérence flagrante dans le travail de la justice et un outrage à l'encontre des membres du pouvoir judiciaire", poursuit la même source avant de relever qu'"il s'agit là d'actes criminalisés par la loi". "L'indépendance de la magistrature n'est pas un tremplin pour réaliser des fins politiques ou politiciennes et des fins personnelles mais un principe fondamental", ajoute le communiqué. Le communiqué du syndicat national des magistrats vient en réponse à certaines déclarations et articles publiés dans la presse en Algérie et à l'étranger sur des affaires déférées devant la justice notamment celles liées à certains journaux et journalistes.