Le Secrétaire général du parti politique espagnol Podemos, Pablo Iglesias, a soutenu que la question sahraouie demeure parmi les préoccupations de son parti sur le plan extérieur, rappelant que les résolutions internationales garantissent au peuple sahraoui le droit à l'autodétermination. M. Iglesias a affirmé, devant les participants à une conférence organisée par son parti, suite aux derniers développements sur la scène politique espagnole, que "Podemos devrait être présent et soutenir toutes les causes justes à l'instar de la cause sahraouie", rapporte l'Agence de presse sahraouie (SPS) samedi. Plusieurs partis politiques espagnoles à l'instar du parti nationaliste basque ont lancé récemment des appels exigeant de leur gouvernement de "réparer les erreurs du passé en parachevant le processus de décolonisation du Sahara occidental et la tenue d'un référendum d'autodétermination" puisque l'Espagne présidera en décembre prochain le Conseil de sécurité des Nations unies. Dans ce sens, le coordinateur espagnol des associations amies avec le Sahara occidental (CEAS-Sahara), José Taboada, a affirmé vendredi que l'Etat espagnol doit adopter, en décembre prochain lorsqu'il présidera le conseil de sécurité de l'ONU, des mesures réelles afin de "fixer une date pour la tenue d'un référendum d'autodétermination au Sahara occidental". José Taboada a rappelé dans un communiqué de presse dont l'APS a reçu une copie que le "samedi 12 novembre 2016, les associations amies avec le Sahara organisent une nouvelle manifestation à Madrid pour défendre le droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination et à la souveraineté permanente sur les ressources naturelles du territoire sahraoui". Coïncidant avec la présidence de l'Espagne du Conseil de sécurité des Nations Unies durant le mois de décembre prochain, ajoute le texte, la CEAS souligne "la responsabilité juridique de l'Espagne comme puissance administrant la dernière colonie en Afrique" et exige "une position ferme de l'Espagne, conformément au droit international". La manifestation, programmée pour le samedi pour dénoncer les accords de Madrid, verra l'organisation d'une marche qui partira de la gare centrale de Madrid (Atocha) pour prendre fin devant le siège du ministère espagnol des Affaires étrangères.