La liberté d'expression, consacrée par la Constitution amendée de 2016, a atteint en Algérie un niveau "sans équivalent dans la région", a assuré mercredi à Alger le ministre de la Communication, Hamid Grine. "La liberté d'expression a été consacrée par la Constitution amendée de 2016. Cette liberté est absolue, sans équivalent dans la région. J'ai eu à recevoir des ministres étrangers, notamment français et américains et ils ont été impressionnés par le niveau atteint en terme de liberté d'expression", a-t-il dit dans une déclaration à la presse, en marge d'une cérémonie de recueillement à la mémoire des journalistes assassinés à la place de la liberté de la presse, à l'occasion de la journée internationale de la liberté de la presse. M. Grine a indiqué qu'il était "confiant" en la presse en Algérie et en la liberté de la presse, appelant les journalistes à être "professionnels" et à dire "la stricte vérité". Evoquant le message du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à l'occasion de cette journée internationale, M. Grine a indiqué que ce dernier s'était félicité de la liberté d'expression, et appelé au respect de l'éthique et de la déontologie, en insistant sur l'amour du pays. "C'était une lettre pour tous les responsables du secteur des médias leur disant de veiller à assurer toute l'attention nécessaire aux journalistes, en leur offrant notamment les bonnes conditions de travail pour qu'ils exercent leur métier en toute sérénité et en toute liberté", a-t-il dit. Abordant les élections législatives de demain jeudi, le ministre a appelé à faire "preuve d'un haut sens de nationalisme" en allant voter pour exprimer son amour envers le pays. S'agissant de la couverture médiatique de ces législatives, le ministre a indiqué que 20 journalistes étrangers avaient été accrédités. "Vous allez me dire qu'une vingtaine, ce n'est pas beaucoup (concernant les journalistes étrangers), que ce n'est pas suffisant, dès lors qu'ils viennent en masse quand c'est les présidentielles, mais les plus grands journaux sont représentés", a-t-il ajouté, relevant qu'il n'y avait pas un quelconque refus d'accréditation. Evaluant le travail fait par les médias durant cette campagne des législatives, M. Grine a indiqué que "globalement la presse a été à la hauteur des attentes". "Ici et là j'ai constaté qu'il y avait quelques petits dérapages. Mais globalement la presse a été bonne, le reste, c'est tout à fait normal qu'il y ait quelques petits soucis". M. Grine, s`est recueilli à la place de la liberté de la presse, sise à la rue Hassiba Benbouali (Alger), à la mémoire des journalistes algériens assassinés par le terrorisme durant la décennie noire. Accompagné des autorités locales de la wilaya d`Alger et des responsable de médias, le ministre a déposé une gerbe de fleurs et récité la Fatiha du Saint Coran à la mémoire de ces journalistes, à l`occasion de la célébration de la Journée internationale de la liberté de la presse.