L'introduction nécessaire des nouvelles technologies de la communication dans les bibliothèques publiques a été recommandée jeudi à Constantine par les participants à une journée d'étude sur le rôle de la communication dans la relance de ces structures culturelles. La mise en place de logiciels facilitant la recherche dans les bibliothèques "est en mesure d'attirer un nombre important d'adhérents notamment, les chercheurs universitaires", a indiqué, à ce propos, Sabrina Meknani, enseignante au département de bibliothéconomie de l'université Constantine 2, Abdelhamid Mehri, lors de cette rencontre organisée par la bibliothèque principale de lecture publique de la wilaya. "L'intégration des moyens électroniques dans les bibliothèques permettra le développement et l'amélioration des prestations de services offertes au large public dont les étudiants et les amateurs des arts", a-t-elle souligné lors de cette rencontre organisée à la maison de la culture Malek Haddad. La formation du personnel des bibliothèques publiques dont les bibliothécaires, les conservateurs, les assistants de bibliothèques et les animateurs culturels sur l'exploitation des nouvelles technologies dans la gestion des salles de lecture, a été préconisée par Halima Ali-Khodja, présidente de l'association locale des spécialistes des bibliothèques, des archives et de l'information de la wilaya de Constantine (ASIBAC). Ces formations, a-t-elle dit, contribueront à encourager la fréquentation des bibliothèques publiques et à élargir son lectorat. De son côté, l'universitaire Brahim Bendaoud, du département de bibliothéconomie de la faculté des sciences humaines et sociales de l'université Alger 2, a considéré que les bibliothèques principales de lecture "constituent les meilleurs lieux permettant l'approfondissement des connaissances sur nombre de domaines intéressants de la société", avant de mettre l'accent sur l'importance de diversifier les prestations de ces espaces pour "attirer l'intérêt du public". La bibliothèque principale de lecture publique, sise à la cité Boussouf, dispose actuellement de 7.000 ouvrages, toutes spécialités confondues, destinés à diverses catégories de la société, a indiqué sa directrice, Ouafia Derouaz.