Un dispositif a été mis en place par le ministère de l'Agriculture, du développement rural et de la pêche pour optimiser l'encadrement sanitaire en prévision de l'Aïd el Adha à travers notamment la relance de l'opération "Aïd sans kyste hydatique", a indiqué mardi ce département ministériel dans un communiqué. A cet effet, la Direction des services vétérinaires de ce ministère a défini plusieurs mesures dont la fixation, au préalable, par arrêté de wilayas, des différents lieux de rassemblement et de vente d'animaux, "avec la mise en place d'un réseau d'information efficace pour mieux sensibiliser les citoyens". Il est également question d'organiser des émissions radiophoniques et télévisées, en y incluant les radios locales pour assurer une large diffusion des messages de sensibilisation, indique la même source. Au plan sanitaire, les services vétérinaires relevant des wilayas pourvoyeuses de cheptel, notamment les wilayas steppiques, délivrent des certificats de bonne santé devant accompagner les animaux lors de leurs déplacements. En outre, le jour de l'Aïd, tous les établissements d'abattage, répartis sur l'ensemble du territoire national, seront ouverts pour inciter les citoyens à sacrifier leurs animaux "dans une enceinte conforme et contrôlée". Des permanences seront également effectuées par les services vétérinaires de wilaya au niveau des APC et des lieux d'abattage, tandis que des brigades mobiles, composées de vétérinaires et de techniciens, effectueront des tournées dans les différents lieux susceptibles d'abriter des abattages notamment en milieu rural pour contrôler et répondre aux besoins et sollicitations des citoyens. Dans un souci de respect de l'hygiène et de la santé publique, les services de la voierie de la wilaya ont été instruits de "récupérer les carcasses et organes saisis ainsi que les détritus (paille, cornes, onglons, buse...) et les acheminer vers des lieux d'enfouissement et d'incinération. Par ailleurs, un vaste programme de prévention et de sensibilisation, destinés aux éleveurs, afin de prémunir le bétail contre les diverses maladies, est également mené à longueur d'année, suivi et appuyé d'une compagne intensive de vaccination, détaille le ministère. Aussi, les services vétérinaires prévoient la sensibilisation et le renforcement du contrôle des conditions d'utilisation du médicament vétérinaire, notamment le respect des doses administrées, des espèces de destination et les délais d'attente (délai à respecter entre l'administration du produit à l'animal et l'admission des animaux à la consommation humaine). Composé de 28 millions de têtes d'ovins, de 2 millions de têtes de bovins et de 5 millions de têtes de caprins, le cheptel national "bénéficie d'une attention particulière de la part des pouvoirs publics qui déploient tous les efforts nécessaires à même d'améliorer et développer la filière des viandes rouges", précise le ministère.