Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi a annoncé mardi soir à Oran qu'une réflexion a été lancée pour mettre en place de nouveaux mécanismes pour développer le 7ème art national. Dans son allocution prononcée à l'ouverture de la 10ème édition du Festival international d'Oran du film arabe (FIOFA), le ministre a annoncé qu'une réflexion est en cours pour mettre en place de nouveaux mécanismes à même de développer le cinéma national. La rue algérienne, à l'instar de la rue arabe, a besoin d'un cinéma qui reflète ses préoccupations avec un regard nouveau et sous des angles divers et variés, a-t-il souligné. Azzedine Mihoubi a souligné, par ailleurs, la disponibilité de son département ministériel à recevoir des projets cinématographiques de qualité et abordant d'importants sujets devant intéresser le spectateur. Dans ce contexte, il a rappelé la qualité des soutiens moraux et matériels dont fait l'objet le 7ème art national et la culture d'une manière générale de la part du président de la République, Abdelaziz Bouteflika et des pouvoirs publics. Par ailleurs, le ministre a appelé les professionnels du cinéma arabe à réaliser des œuvres filmiques communes arabes. "Nos préoccupations sont communes, tout comme nos aspirations et nos préoccupations. Nous devons exprimer ensemble tout cela par l'image et œuvrer à développer le cinéma arabe et lui donner la place qui sied sur la scène mondiale", a souligné M. Mihoubi, estimant que "le 7ème art arabe fait face à de grands challenges notamment à la lumière des changements radicaux que connaissent les pays de la région". La 10ème édition du FIOFA se poursuivra jusqu'au 31 juillet courant avec au programme 31 films - longs et courts métrages et documentaires - en compétition officielle dans les trois catégories.