Le Conseil de sécurité a prorogé jeudi jusqu'au 15 septembre 2018 le mandat de la mission d'appui des Nations Unies en Libye (Manul) en réaffirmant le rôle central de l'ONU pour ce qui est de faciliter sous l'égide des Libyens eux même un règlement politique des problèmes auxquels se heurte la Libye. La résolution adoptée à l'unanimité par les 15 membres du Conseil de sécurité, a réitéré son appui à la mise en œuvre intégrale de l'accord politique libyen en insistant sur la nécessité de regrouper toutes les initiatives de médiation sous la houlette des Nations Unies. Le Conseil de sécurité s'est félicité, à ce titre, de l'action importante que mènent les pays voisins de la Libye et les organisations régionales en vue d'une sortie de crise. Le Conseil prie également le secrétaire général, Antonio Guterres, d'élaborer une série d'objectifs détaillés pour la mise en œuvre des tâches prescrites à la Manul et de rendre compte dans ses rapports périodiques des progrès accomplis dans la réalisation de ces objectifs. Le chef de l'ONU devrait présenter incessamment un plan d'action pour une sortie de crise en Libye. Les détails de cette stratégie seront débattus lors de la réunion de haut niveau sur la Libye prévue la semaine prochaine en marge des travaux de la 72 ème session de l'Assemblée générale. Le Conseil a accueilli avec satisfaction les recommandations formulées par le secrétaire général dans son évaluation stratégique pour la Manul tendant à mettre en œuvre une stratégie politique globale pour stabiliser la Libye. La résolution a également appuyé sans réserve le communiqué de Vienne de 2016 dans lequel toutes les parties ont été exhortées à œuvrer de façon constructive en vue de l'achèvement du cadre institutionnel de transition en Libye souhaitant que des progrès continuent d'être accomplis sur la voie de la création de la garde présidentielle.