Le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Kheireddine Zetchi, a assuré vendredi qu'il faudrait du temps pour construire une équipe nationale forte, exprimant sa non-satisfaction du rendement actuel des Verts, éliminés de la course au Mondial 2018, après ses deux défaites consécutives face à la Zambie (3-1, 0-1). "Si on veut construire une sélection forte, il faut du temps. A Mon arrivée à la tête de la Fédération, notre sélection sortait d'une situation difficile", a estimé Zetchi dans une déclaration à la radio nationale. D'autre part, Zetchi a défendu le choix porté sur l'Espagnol Lucas Alcaraz pour diriger la sélection nationale, indiquant qu'aucune décision n'a été prise sans consultation du bureau fédéral. "L'engagement d'Alcaraz a été décidé après l'aval du BF. Ce n'est pas le choix du président tout seul", a-t-il argumenté, en rappelant que l'ancien entraineur de Grenade "activait dans un championnat majeur" à savoir la Liga espagnole. Selon le premier responsable de la FAF, Alcaraz avait un "soutien limité dans le temps" du bureau fédéral de l'instance fédérale. "Le Bureau fédéral a décidé de maintenir Alcaraz jusqu'au dernier match contre le Nigeria dans le cadre des éliminatoires du Mondial 2018. Après, on discutera de son avenir", a expliqué Zetchi. Dimanche dernier, le BF avait décidé de renouveler sa confiance à Alcaraz "au moins jusqu'à la fin" des éliminatoires du Mondial 2018. L'Algérie jouera son dernier match des éliminations du Mondial russe le 6 novembre prochain à domicile face au Nigéria. Par ailleurs, Zetchi a annoncé son intention de saisir la justice, pour démasquer les parties à l'origine de la fuite du contrat d'Alcaraz dans la presse. "Il y a des fuites au niveau de la fédération. Ce n'est pas normal. Nous allons porter l'affaire devant la justice Le contrat d'Alcaraz s'est retrouvé dans les rédactions alors qu'il est confidentiel", a-t-il déploré. Interrogé sur la non-convocation de Mahrez, Slimani et Bentaleb pour les deux prochains matchs des Verts contre le Cameroun et le Nigéria, en éliminatoires du Mondial 2018, Zetchi a répété qu'il ne s'agissait pas d'une mise à l'écart définitive. "On n'a jamais voulu écarter des joueurs. Tous les joueurs sont sélectionnables et doivent montrer plus d'engagement avec la sélection nationale", a conclu Zetchi.